Cet article a été publié le: 26/09/20 13:47 GMT

Côte d’Ivoire/Des communautés villageoises sensibilisées sur le nouveau code forestier

San-Pedro, 26 sept 2020 (AIP)- Le Groupe national de travail pour la gestion durable des forêts et la certification forestière de Côte d’Ivoire (GNT-CI) a entrepris, vendredi 25 septembre 2020, une campagne de sensibilisation publique des populations de Do Sakassou (village de la sous-préfecture de Gabiadji) sur le nouveau code forestier ivoirien, en vue de les amener à s’approprier cette nouvelle loi et à contribuer à la gestion durable de la forêt.

 

Le chef de délégation du GNT-CI, Dr Odoupké Guillaume, a fait une présentation synthétique des différentes dispositions du code forestier du 23 juillet 2019 regroupées en neuf parties, en insistant sur l’importance de la forêt, les avantages offerts aux personnes qui œuvrent à sa préservation et les sanctions prévues contre les destructions abusives.

 

Se référant à l’article 27 de cette nouvelle loi, il a indiqué que l’Etat attribue désormais la propriété d’une forêt naturelle ou d’un arbre naturel au propriétaire de la terre sur laquelle ils se trouvent. La propriété d’une forêt créée ou d’un arbre planté, revient au propriétaire foncier ou à la personne qui l’a créée ou planté en vertu d’une convention avec ledit propriétaire.

 

«On vient vous donner l’information parce que, la loi, quand elle est prise, elle s’applique à tout le monde.», a souligné Dr Odoupké.

 

Le représentant du GNT-CI a exhorté les populations à investir dans l’agroforesterie, dans la plantation d’arbres forestiers et fruitiers qui peuvent leur générer des ressources additionnelles aux revenus de vente de leurs productions habituelles.

 

Le code forestier du 23 juillet 2019 fixe les règles relatives à la gestion durable des forêts. Elle vise notamment, à renforcer, au profit des générations présentes et futures, la contribution du secteur forestier au développement durable, à préserver et valoriser la diversité biologique et contribuer à l’équilibre des écosystèmes forestiers, à promouvoir la participation active des populations locales, des ONG et associations à la gestion durable des ressources forestières, à favoriser la constitution d’un taux de couverture forestière représentant au moins 20% de de la superficie du territoire national et à promouvoir une culture écocitoyenne.

 

De 16 millions d’hectare en 1960, le couvert forestier ivoirien est estimé aujourd’hui à moins de trois millions d’hectare.

(AIP)

nbf/ask