Abidjan, 21 mai 2021 (AIP)- Des partenaires techniques et financiers (PTF) notamment l’Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) la Coopération allemande (GIZ) ont apporté des observations à la mouture du Plan national de développement (PND) 2021-2025, en vue de sa finalisation, lors d’une séance de travail avec la ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé.
Avant son adoption définitive en Conseil des ministres et au Parlement, le PND 2021-2025, élaboré selon une approche participative impliquant tous les acteurs de la nation, notamment l’Administration centrale, les collectivités décentralisées, le secteur privé, les PTF, la société civile et le monde académique, doit être revisité par tous ces acteurs afin d’intégrer leurs observations et élaborer le document final, a expliqué Kaba Nialé.
Ainsi, les PTF ont apporté des observations sur les six piliers du PND 2021-2025, et émis des propositions sur le dispositif de suivi et d’évaluation de sa mise en œuvre. Ils souhaitent, entre autres, que les volets portant sur l’environnement et le Genre soit abordés de façon transversale, impliquant plusieurs ministères, et ont insisté sur le fait que tout doit être mis en œuvre pour une croissance plus inclusive.
« J’ai noté qu’il y a un vrai travail qualitatif sur l’ensemble des piliers, avec des propositions portant à la fois sur les stratégies, les actions concrètes, également sur le façon dont nous pourrons mutualiser les efforts dans les différents départements ministériels », s’est réjouie Kaba Nialé. Elle a assuré que ces propositions seront, dans la mesure du possible, intégrées dans le document.
L’objectif global du PND 2021-2025 est de réaliser la transformation économique et sociale nécessaire pour hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
Il cible un taux de croissance économique annuel moyen de 7,65%. Ce Plan requiert un niveau d’investissement de l’ordre de 59 000 milliards de Francs CFA dont 43 646,4 milliards FCFA pour le financement du secteur privé, soit 74% et 15,353 milliards FCFA pour le financement le public, soit 26%.
(AIP)
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