Yamoussoukro, 15 sept 2025 (AIP) – L’examen du diplôme d’expertise comptable de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a débuté le lundi 15 septembre 2025 dans les locaux de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.
Cet examen, considéré comme le niveau 2 de l’expertise comptable, se poursuivra jusqu’aux 26 et 27 septembre avec plus d’une douzaine d’épreuves au programme. Pour cette session, 80 candidats répartis dans trois salles sont en lice dans la capitale politique ivoirienne.
Le diplôme d’expertise comptable, dénommé DECOFI, représente la voie officielle d’accès à la profession d’expert-comptable dans l’espace UMOA. Tout professionnel exerçant aujourd’hui dans la zone doit en être titulaire. L’obtention du DECOFI est conditionnée par la réussite préalable au Diplôme d’études supérieures comptables et financières (DESCOGEF), suivie de trois années de stage en cabinet avant l’examen final.
Ce diplôme de très haut niveau ouvre également des perspectives en dehors de l’expertise comptable. Il permet notamment d’accéder à des postes de direction administrative et financière (DAF), ce qui contribue à son attractivité. De nombreux jeunes Africains manifestent un engouement croissant pour cette formation prestigieuse, qui incarne un véritable tremplin professionnel.
Dans la zone UMOA, il n’existe pas d’autre voie pour devenir expert-comptable. Même les titulaires d’un diplôme étranger doivent obtenir une équivalence avec le DECOFI, reconnu par décision de l’union comme le seul diplôme de référence dans l’espace communautaire.
Depuis la création du DESCOGEF, 1 049 diplômés ont été recensés. Beaucoup poursuivent leur parcours vers le DECOFI et intègrent le corps des experts comptables. Certains occupent aujourd’hui des postes de haut niveau : Premiers ministres, ministres des Finances, présidents d’Ordres nationaux des experts comptables, ou encore fondateurs de leurs propres cabinets.
Le rayonnement du diplôme dépasse les frontières africaines. Des diplômés issus de ce parcours exercent dans de grandes institutions internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) ou l’Union européenne, témoignant de la valeur et de la reconnaissance internationale de cette formation.
(AIP)
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