mercredi, octobre 8

Abidjan, 08 oct 2025 (AIP) – Le ministre des Transports, Amadou Koné, a pris part le mardi 7 octobre 2025 à Abidjan, à la levée de corps des trois conducteurs ivoiriens de la société Civotech, tués le 21 septembre lors d’une attaque armée survenue sur l’axe Sikasso–Bougouni, dans le Sud du Mali, alors qu’ils approvisionnaient ce pays en bitume depuis la Côte d’Ivoire.

Les victimes, Adama Coulibaly, Oumarou Camara et Vazoumana Coulibaly, ont été assassinées par des individus armés identifiés comme appartenant à un groupe terroriste. Leurs camions-citernes, chargés de bitume, ont été incendiés au cours de cette attaque attribuée au Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affilié à Al-Qaïda.

La cérémonie de levée de corps, empreinte d’émotion et ponctuée de prières coraniques, s’est déroulée à Ivosep Treichville, en présence de responsables du secteur des transports et de nombreux conducteurs venus rendre un dernier hommage à leurs collègues disparus.

Au nom du président de la République, Alassane Ouattara, et du gouvernement, le ministre Amadou Koné a salué la mémoire des trois « martyrs », à savoir deux chauffeurs et un apprenti, tout en exprimant la solidarité de la nation à leurs familles.

Les routiers prient pour le repos de l’âme de leurs collègues tués dans l’exercice de leur fonction le 21/09/2025 au Mali (Abidjan, 07/10/2025)

Le président de l’Union des conducteurs routiers professionnels de poids lourds de Côte d’Ivoire, Youssouf Traoré, a, pour sa part, rendu un hommage émouvant aux victimes, rappelant leur dévouement et leur sens du service.

Les mains levées, il a demandé aux conducteurs présents de demander pardon au Seigneur afin de les accueillir dans le Paradis, comme leurs collègues ont demandé pardon à leurs bourreaux qui n’ont pas entendus leurs cris de détresse.

« Nous étions conducteurs, nous sommes des serviteurs du monde, sans exception. Nous étions au cours de nos volants lorsque nous partions rendre service à ceux qui sont démunis dans les zones reculées. C’est par là que nous sommes tombés les armes à main, pas de notre volonté, mais par la volonté de Dieu. Le dernier mot que nous avons eu en face de ce tueur, c’était le pardon. »

(AIP)

cmas

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