vendredi, octobre 24

Abidjan,  24 oct 2025 (AIP)- Le président Donald Trump a démenti jeudi un article du Wall Street Journal affirmant que l’US Air Force avait déployé des bombardiers B-1 à proximité du Venezuela pour accroître la pression militaire américaine.

« Pas exact. Non, c’est faux », a déclaré M. Trump aux journalistes à la Maison-Blanche, en réponse au reportage. Il a toutefois rappelé son hostilité envers Caracas, évoquant « la drogue » et l’envoi de détenus vénézuéliens vers les États-Unis sous l’administration Biden.

Le président a ajouté que son administration informerait le Congrès des opérations menées contre les cartels liés au Venezuela, sans préciser de calendrier. « Eh bien, je ne pense pas que nous allons nécessairement demander une déclaration de guerre. Je pense que nous allons simplement tuer les gens qui apportent de la drogue dans notre pays, d’accord ? Nous allons les tuer », a-t-il déclaré.

Au Pentagone, le chef du département Pete Hegseth a annoncé récemment la formation d’une force opérationnelle conjointe placée sous la responsabilité du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM) destinée à cibler les organisations de trafic de stupéfiants. Selon des sources citées dans les médias, les États-Unis ont mené depuis le mois dernier au moins neuf frappes en mer des Caraïbes contre des embarcations accusées de transporter des stupéfiants en eaux internationales, au large des côtes vénézuéliennes.

Face à ces opérations, le représentant démocrate Gregory Meeks a demandé la tenue d’une audition urgente au Congrès pour examiner ce qu’il qualifie de frappes « non autorisées » menées par l’administration. La demande marque un début de tension entre l’exécutif et des élus soucieux du cadre légal et des risques d’escalade régionale.

(AIP)

sdaf/cmas

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