Guiglo, 13 déc 2025 (AIP) – Le secrétaire général 1 de préfecture de Guiglo, N’Guessan Patrick Yapi, a indiqué que face aux multiples préoccupations liées aux menaces sur les ressources en eau et aux effets extrêmes du changement climatique, il est indéniable de proposer des solutions idoines pour assurer l’adaptation et la résilience des communautés issues des bassins du Cavally et du Nuon (Liberia), de l’Union du fleuve Mano regroupant la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée Conakry.
M. N’Guessan a fait cette sortie lors de l’atelier de renforcement des capacités des femmes des bassins du Cavally et du Nuon, placé sous le thème, « Genre et gouvernance de l’eau », tenu jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2025, à Guiglo, dans le cadre du projet Bridge 5, « Construire le dialogue et la gouvernance autour des cours d’eau ». Une rencontre revêtant, selon lui, une importance capitale, en ce sens qu’elle répond à des préoccupations qui font l’actualité du moment.
« Dans ce contexte, depuis 2019, les autorités préfectorales ont accompagné le projet conservation de l’écosystème et gestion des ressources en eau internationales de l’Union du fleuve Mano, dans la mise en œuvre de plusieurs actions liées à la gouvernance et à la protection de la ressource en eau, dont la mise en place du comité de gestion des bassins du Cavally et du Nuon, en juin 2020 à Guiglo », a-t-il déclaré.
Il a souligné que cette rencontre au profit des représentantes des associations féminines qui est, en réalité, une continuité, fait suite à celle organisée les 6 et 7 janvier 2025, à l’attention des femmes leaders des bassins du Cavally et du Nuon. Et vient répondre aux besoins des acteurs des bassins du Cavally et du Nuon, pour une gestion durable des ressources en eau, mais surtout à s’approprier les outils réglementaires.
L’autorité préfectorale a, à juste titre, affirmé que les problématiques liées aux menaces sur les ressources en eau sont au cœur de l’actualité nationale et mondiale, en ce sens que l’importance de cette ressource au niveau économique, social et environnemental est unanimement démontrée.
C’est à juste titre que les politiques de développement sont constamment invitées à intégrer la dimension eau, dans les divers plans et programmes de développement. Cette approche impose que les acteurs du secteur de l’eau soient souvent en mesure d’appréhender les défis constants liés aux ressources en eau, et de maîtriser les outils réglementaires.
Selon lui, ceci passe nécessairement par des séances de sensibilisation et de renforcement des capacités à l’image de cette rencontre-ci visant à transmettre aux organisations féminines des bassins du Cavally et du Nuon, des aptitudes pour prendre part aux questions liées à la protection durable des ressources en eau.
Il a, pour ce faire, exprimé sa gratitude aux initiateurs de cet atelier à savoir le ministère des Eaux et Forêts, l’Union du fleuve Mano (UFM) et l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN), pour son appui financier, à travers le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
(AIP)
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