Adiaké, 23 déc 2025 (AIP) – Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) Côte d’Ivoire a réaffirmé son engagement aux côtés du gouvernement ivoirien dans la lutte contre les violences faites aux femmes, à l’occasion des 16 jours d’activisme organisés à Adiaké, selon un communiqué transmis à l’AIP.
L’agence onusienne, chargée de la santé sexuelle et reproductive, a initié le 5 décembre 2025 une journée portes ouvertes à la Maison des femmes d’Adiaké, en partenariat avec le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (PNLVBG).
Placée sous le thème international « Unissons-nous pour mettre fin à la violence numérique contre toutes les femmes et filles » et le thème national « Tous unis contre les féminicides et les violences numériques : prévenir, protéger, dénoncer », cette initiative intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des féminicides et des violences numériques en Côte d’Ivoire.
Grâce à son appui technique et institutionnel, l’UNFPA a contribué à la conception, la coordination et l’animation de cette journée, ponctuée par des allocutions officielles, des sessions de sensibilisation et la promotion des mécanismes d’alerte et de prise en charge des survivantes, notamment via le numéro vert 1308.
L’institution a également soutenu la valorisation des services intégrés proposés par la Maison des femmes d’Adiaké, tels que l’écoute, l’accompagnement psychosocial, ainsi que l’orientation juridique et sanitaire.
La rencontre a mobilisé les autorités administratives locales, les leaders communautaires et religieux, les organisations de la société civile, ainsi qu’un large public composé de femmes, de filles et de jeunes. Les échanges interactifs et dialogues communautaires ont permis de renforcer la compréhension des enjeux liés aux violences basées sur le genre et de faciliter l’accès aux dispositifs de protection existants.
En appuyant cette initiative, l’UNFPA réaffirme sa volonté d’accompagner l’État ivoirien dans la mise en œuvre de réponses coordonnées, accessibles et centrées sur les survivantes. Cette action contribue à accroître la visibilité de la Maison des femmes d’Adiaké et à consolider la synergie entre le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, le PNLVBG et les partenaires communautaires, afin de promouvoir une tolérance zéro face aux violences faites aux femmes et aux filles, souligne le communiqué.
(AIP)
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