mardi, décembre 23

Abidjan, 23 déc 2025 (AIP) – Le gouvernement ivoirien, le Japon et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé, lundi 22 décembre 2025 à Abidjan, un projet stratégique intitulé « Renforcement des capacités de gestion des frontières » et ciblant particulièrement les régions septentrionales du Bounkani et du Tchologo.

Face aux défis sécuritaires croissants aux frontières nord de la Côte d’Ivoire, ce projet de deux ans, financé par le gouvernement japonais, vise à consolider la présence de l’État. Il s’agit d’une réponse directe aux enjeux de la gestion intégrée des frontières, alliant surveillance rigoureuse et protection des populations.

La signature de l’accord a réuni le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, l’ambassadeur du Japon, Junji Gomakubo, et le chef de mission de l’OIM, David Preux.

Le projet se décline en deux volets majeurs, à savoir le renforcement opérationnel qui prévoit la construction et l’équipement d’un poste de police frontalier, d’un commissariat mixte, d’un bureau de douane et d’un poste de transhumance. Ces infrastructures seront complétées par des formations spécialisées pour les agents de terrain, ainsi que la cohésion sociale qui s’attaque aux racines des tensions locales en appuyant les mécanismes de prévention des conflits liés à la transhumance et au partage des ressources naturelles.

Pour le ministre Vagondo Diomandé, ce projet illustre la solidité de la coopération ivoiro-japonaise. En favorisant une « migration sûre et ordonnée », cette initiative vise à transformer les zones frontalières en espaces de stabilité et de développement plutôt qu’en zones de vulnérabilité, a-t-il souligné.

« Ce projet va permettre d’augmenter la résilience des communautés locales face aux défis sécuritaires tout en promouvant la paix durable », ont souligné les parties prenantes lors de la cérémonie au Plateau.

(AIP)

kp

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