Abidjan, 12 juil 2024 (AIP)- Des experts à la 2e édition du symposium économique africain (AES) qui se tient à Rabat, au Maroc, ont recommandé aux banques centrales du continent l’innovation financière pour surmonter aux défis économiques actuels lors d’une session relative à la thématique portant sur les défis de politique macroéconomique en Afrique.
Discutant de l’inflation anticipée et des impacts des taux d’intérêt élevés sur les économiques du continent des panélistes comme le Pr Adam Christopher de l’université d’Oxford, ont insisté sur la flexibilité de changes et de l’accumulation de la dette souveraine, tout en évoquant une plus grande transparence dans la fixation des taux d’intérêt.
Pour le directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Aemro Selassie, face à la conjoncture difficile de nombreux pays africains, confrontés à l’inflation, à la montée de la dette publique et à la baisse de leurs réserves, des décideurs politiques sont en porte-à-faux avec leurs gouverneurs de leurs banques centrales qui sont le plus souvent limogés.
Le conseiller principal au Département économique de la Banque européenne d’investissement (BEI), Christoph Weiss, a souhaité, pour sa part, la synchronisation des augmentations des taux d’intérêt en Afrique et l’impact de l’inflation alimentaire post-pandémie.
Les intervenants ont insisté sur l’élimination des contraintes politiques à l’investissement pour encourager le secteur privé, renforcer les économies nationales et attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE).
Ouverte jeudi 11 juillet 2024 au Policy Center for the New South de Rabat, la deuxième édition du symposium économique africain a pour thème “Favoriser la transformation économique de l’Afrique grâce à des financements innovants”.
Elle s’achève ce vendredi 12 juillet.
(AIP)
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