Côte d’Ivoire-AIP/Inter/ Le Consortium panafricain pour la paix salue la réussite du 9e Congrès panafricain de Lomé
Par Moîse Théodore YAO / 17 décembre 2025 à 20:57 / il y a 12 heures / Temps de lecture : 2 minAbidjan, 17 déc 2025 (AIP) – La délégation du Consortium panafricain pour la paix (CPP) a pris part au 9ᵉ Congrès panafricain, du 8 au 12 décembre 2025 à Lomé (Togo), sous le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».
Aux termes de ses assises, le CPP a exprimé sa gratitude au président du Conseil des ministres du Togo, Faure Gnassingbé, ainsi qu’au ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, pour la réussite de cette rencontre continentale.
Saluant Lomé comme la « capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance », le Consortium a, au nom des valeurs panafricanistes qu’il promeut, lancé un plaidoyer en faveur de la libération des prisonniers politiques et de l’amnistie pour les exilés politiques.
Le CPP a également appelé les dirigeants africains à œuvrer pour une Afrique unie et libre, fondée sur la solidarité, la justice et la coopération entre les peuples.
Le 9ᵉ Congrès panafricain a réuni des représentants des Etats africains, de pays abritant d’importantes communautés afrodescendantes, notamment le Brésil et la Colombie, ainsi que des organisations et associations de la diaspora africaine des Amériques, d’Europe et d’Asie. Des institutions régionales, des acteurs de la société civile, des universitaires et des organisations internationales y ont également pris part.
Dans le volet consacré à la culture, à l’identité et à l’éducation, les participants sont convenus de « réaffirmer l’urgence de décoloniser les systèmes éducatifs africains en adoptant des curricula afrocentriques et panafricanistes fondés sur les paradigmes et les épistémologies africaines, afin que l’éducation redevienne un instrument d’émancipation, de souveraineté intellectuelle et d’unité ».
Le Congrès a par ailleurs exprimé son soutien à l’institutionnalisation par l’ONU d’une Journée panafricaine en mémoire des déportés et des victimes de l’esclavage et de la colonisation.
La rencontre de Lomé a également décidé de l’organisation d’une édition du Congrès panafricain tous les cinq ans, ainsi que de la création d’un bureau permanent du Congrès panafricain.
(AIP)
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