mercredi, octobre 22

Bondoukou, 9 mars 2025 (AIP)- Les femmes de Bondoukou ont exprimé leur opposition aux féminicides, en se mobilisant contre cette pratique, qui fait des victimes en Côte d’Ivoire,

Lors d’une conférence organisée, samedi 8 mars 2025, par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD, dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme (JIF) à l’université de Bondoukou, les intervenants ont dénoncé les atteintes à la vie de la gent féminine, qui entravent son  plein épanouissement, en présence du secrétaire général 1 de la préfecture, Mamadou Coulibaly.

Pour le chef de bureau du PNUD pour le nord de la Côte d’Ivoire,  Aimé Robeyé Rirangar, cette activité veut être un catalyseur du plein développement et l’autonomisation des femmes.  Il a rappelé, en ce sens, la mise en place des bureaux  d’accueil  genre (BAG) pour la prise en charge des survivantes des violences sexuelles et pour le renforcement des femmes et des filles rurales.

Selon le président de l’université de Bondoukou, Pr Ouattara Djakalia, le  respect du droit des femmes contre ce mal, est un devoir à l’ université de Bondoukou, qui compte  autour de 1300 étudiants avec plus de 600 filles, 91 enseignants et environ 37 qui sont des femmes.

” Et les droits de la femme seront respectés et au quotidien nous travaillons à inspirer les femmes dans tous les organes de décision “, a-t-il indiqué.

Dans cette veine, la présidente de l’observatoire de la vie universitaire de l’université de Bondoukou et sous directrice en charge des stages et de la insertion professionnelle, Adou Ama Tania Solange, a prôné que la lutte contre les féminicides soit de rigueur avec une sensibilisation accrue.

Pour ce faire, le secrétaire général 1 de la préfecture, a préconisé de renforcer l’ éducation et la sensibilisation,  d’ améliorer l’ accès aux ressources économiques  pour les femmes, et d’ intensifier la lutte contre les violences avec des lois strictes et des campagnes de sensibilisation,

Mobilisation des femmes de Bondoukou pour cette célébration des droits de la femme

Dans leurs adresses respectives, la directrice régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant du Gontougo, Kouamé Zamblé Affoué Louise et le Professeur Kouassi Adack Gilbert, enseignant chercheur d’histoire de l’art ont plaidé pour une autonomisation des femmes par la gestion équilibrée de leurs ménages et un égal accès à l’emploi.

 Le chef de service du Programme national de Lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), Socrate Koffi, avait souligné que 8 782 cas de VBG dont 1 067 cas de viol, 6 717 cas de violences domestiques sur des enfants de moins de 18 ans, en 2023, lors de la tribune Gouv’ Space, jeudi 21 mars 2024 à Abidjan.

Et 154 cas de VBG sur les personnes en situation d’handicap et 445 cas sur mineurs de moins de cinq ans, rappelle-t-on.

(AIP)

nmfa/kam

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