dimanche, novembre 9

Abidjan, 1er mai 2025 (AIP)- L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UUGTCI) souhaite que la méthode de traitement par le gouvernement des revendications syndicales tant dans la forme que dans le fond soit plus efficace, afin d’avoir  les résultats escomptés, a indiqué jeudi 1er mai 2025, son secrétaire général adjoint, Koffi Assemien, lors de la célébration de la fête du travail à la Primature., à Abidjan-Plateau.

“Nous voudrions exhorter le gouvernement à revoir la méthode de traitement des revendications en vue d’aboutir à plus de solutions satisfaisantes pour tous les travailleurs de notre pays”, a relevé M. Koffi soulignant que sur 490 imputations aux différents ministères et structures issues des 397 revendications dérivées de 25 familles examinées, 308 soit 62,85% imputations sont traitées avec ou sans résultats, 182 soit 37,15 % imputations  sont non traitées.

L’UGTCI déplore le fait qu’après  les revendications transmises le 1er mai de chaque année,  il n’y est plus de rencontres avec les centrales syndicales. Elle relève également que leur large champ de traitement par plusieurs ministères et structures sous la conduite du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale ne permet pas d’avoir le résultat escompté.

Afin de remédier à cette situation, cette centrale syndicale propose que les revendications spécifiques du secteur privé et localisées soient imputées à l’Inspectorat du ressort, et que le traitement de ces revendications se fasse en présence des représentants des centrales syndicales et des employeurs concernés.

Au titre des revendications pour ce 139è anniversaire de la fête du travail, l’UGTCI a présenté 21 revendications retenues par ses mandants à  savoir 11 d’ordre général et 10 d’ordre spécifique.

Les revendications portent entre autres sur la sécurité des personnes et des biens , la cherté de la vie, les déguerpissements et de l’effectivité des mesures d’insertion, la suppression des impôts sur toutes les pensions de retraite, les violations des dispositions légales par des sociétés de placement et des entrepreneurs de travail temporaire, la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du SMAG, la violation de la liberté syndicale et de l’entrave à l’exercice du droit syndical.

(AIP)

tad/fmo

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