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Abidjan, 20 sept 2025 (AIP) – Un atelier de réflexion visant à élaborer une feuille de route pour le développement de la sous-préfecture de Ganaoni, dans le département de Boundiali (région du Bagoué), s’est ouvert samedi 20 septembre 2025 à Abidjan-Cocody.

La rencontre, initiée par l’Union de développement de Ganaoni (UDG), a été présidée par le sous-préfet de Ganaoni, N’Douba Benjamin, en présence du représentant du président du conseil régional, Isaac Bakayoko, et du représentant du chef de canton, Bamba Anzoumana.

Ce séminaire a pour but de rassembler l’ensemble des filles et fils de Ganaoni autour d’une réflexion commune sur le développement du village. L’Union estime qu’un véritable progrès ne peut être envisagé sans une vision claire des objectifs à atteindre. Il est donc essentiel d’identifier les problématiques majeures auxquelles la localité est confrontée, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et du développement global.

“Aujourd’hui, notre village de Ganaoni est à un tournant. Le monde change, les opportunités se multiplient, et nous devons ouvrir notre communauté à de nouveaux horizons : économiques, éducatifs, sanitaires, culturels. Cela ne se fera pas sans effort, ni sans conviction”, a fait savoir le président de l’UDG, Aboubacar Bakayoko.

Le président, a exprimé sa conviction que Ganaoni dispose des ressources humaines, de la volonté et de l’intelligence collective nécessaires pour réussir son développement. Selon lui, cette réussite repose avant tout sur une valeur fondamentale : l’unité. Il a insisté sur l’importance d’une unité réelle et vécue, fondée sur une solidarité active entre tous les membres de la mutuelle.

Il a également souligné que la nouvelle équipe, élue par les mutualistes, dispose de l’énergie, de la vision et de la détermination nécessaires pour relever les défis à venir. Pour lui, cette équipe saura à la fois consolider les acquis, innover, et faire de la mutuelle un véritable levier de progrès pour Ganaoni.

M. Bakayoko a invité l’ensemble des membres à s’engager aux côtés de l’Union, à croire en leur potentiel commun et à participer activement à chaque initiative. Il a rappelé que le développement de Ganaoni est une responsabilité collective, qui appelle l’implication de chacun.

Il a souligné que Ganaoni est aujourd’hui l’une des rares sous-préfectures en Côte d’Ivoire à ne pas disposer de château d’eau, malgré une population qui dépasse les 5 000 habitants. Cette situation pose d’importants problèmes d’accès à l’eau potable. Selon lui, « la vie devient difficile lorsqu’on n’a pas d’eau potable », notamment dans les écoles, les centres de santé et pour les fonctionnaires affectés dans la localité.

Face à cette réalité, il estime qu’il est impératif d’« engager des négociations avec l’État de Côte d’Ivoire », afin de faire entendre l’urgence de la situation. Ils rappellent que Ganaoni, autrefois un grand village devenu aujourd’hui une sous-préfecture, mérite pleinement d’être équipé d’un château d’eau.

Pendant deux jours, samedi 20 et dimanche 21 septembre, les participants plancheront sur plusieurs thématiques touchant aux secteurs prioritaires pour le progrès de la localité. Le programme prévoit notamment des communications et échanges sur l’agriculture, l’éducation et la santé, suivis d’une synthèse des propositions issues de ces différents comités.

La deuxième journée sera consacrée aux questions de planification et de développement, à la mobilisation des ressources, ainsi qu’aux aspects sociaux et de solidarité. Les participants aborderont également les réformes relatives aux statuts et règlements de l’Union de développement de Ganaoni, afin de renforcer sa capacité organisationnelle et d’accroître son efficacité dans la mise en œuvre des projets.

Créée il y a une vingtaine d’années, l’UDG œuvre à travers divers axes stratégiques qui constituent le socle de son action : l’appui scolaire et l’octroi de bourses aux élèves, le soutien aux centres de santé et les campagnes de sensibilisation, l’appui aux paysans ainsi que l’accompagnement des activités génératrices de revenus. L’Union place également au cœur de ses priorités la promotion de l’emploi, de la solidarité et de la cohésion sociale.

(AIP)

zaar

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