Bouaflé, 10 oct 2025 (AIP) – Le directeur général du Centre national de transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (CNTS-CI), Yassongui Mamadou Sékongo, a invité les populations de la région de la Marahoué à faire du don de sang un réflexe de solidarité, lors de l’inauguration du centre départemental de transfusion sanguine (CDTS) de Bouaflé, jeudi 9 octobre 2025.
La cérémonie a enregistré la présence du préfet de région, Gonbagui Gueu Georges, du directeur de cabinet adjoint du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, le Pr Soro Kountélé Gona, du maire de Bouaflé, Yao Étienne, du député de Bouaflé, Koné Issiaka, du 2ᵉ vice-gouverneur du district autonome Sassandra-Marahoué, Issa Zongo, et du 2ᵉ vice-président du conseil régional de la Marahoué, Boti Bi Zoua.
M. Sékongo a salué la mobilisation des autorités administratives, politiques et sanitaires autour de ce projet à haute portée sociale. Il a indiqué que la construction du CDTS de Bouaflé s’inscrit dans la vision du chef de l’État, Alassane Ouattara, qui œuvre pour une Côte d’Ivoire solidaire, équitable et où chaque citoyen a accès à des services de santé de qualité.
« Nous concrétisons ici la volonté du ministre de la Santé, M. Pierre Dimba, de rapprocher les structures transfusionnelles des populations, afin que plus personne ne meure faute de sang », a-t-il déclaré. Selon le DG du CNTS-CI, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui autosuffisante en produits sanguins, grâce aux réformes menées dans le secteur.
Il a rappelé que le gouvernement a fixé le coût d’une poche de sang à 3 000 francs CFA sur toute l’étendue du territoire, alors que sa production revient à plus de 60 000 francs CFA à l’État. « Le chef de l’État a voulu que l’argent ne soit plus un obstacle à la vie », a-t-il souligné, saluant cette décision comme une avancée majeure dans l’accès équitable aux soins.
Construit et équipé à hauteur de 650 millions de francs CFA, le nouveau centre de Bouaflé devient le 35ᵉ établissement transfusionnel du pays. Il comprend des espaces modernes et conviviaux, destinés non seulement au don de sang, mais aussi à la sensibilisation, à la documentation et à la connexion communautaire.
M. Sékongo a exhorté les habitants de Bouaflé, particulièrement les jeunes, les associations et les écoles, à s’approprier cette infrastructure. « Un centre sans donneurs, c’est un centre sans vie. J’appelle chacun à faire du don de sang un acte citoyen et un réflexe de solidarité », a-t-il lancé, avant d’inviter les populations à adopter des comportements de vie sains pour garantir la qualité du sang collecté.
Le directeur général du CNTS-CI a conclu en appelant à la protection et à la valorisation de ce nouveau centre, symbole d’une politique sanitaire axée sur la proximité, la solidarité et la préservation de la vie.
La cérémonie a également été marquée par plusieurs temps forts, notamment la distinction d’autorités et de donneurs de sang méritants, une opération de don de sang, la remise officielle d’un véhicule et d’une moto destinés au fonctionnement du centre, ainsi qu’une visite guidée des installations modernes du nouveau Centre départemental de transfusion sanguine de Bouaflé.
(AIP)
Ns/kp
