Abidjan, 15 oct 2O25 (AIP)- La candidate du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Ehivet Gbagbo entend mettre en place des projets de gestion intégrée des zones côtières, si elle est élue à l’issue du scrutin présidentiel du 25 octobre.
Dans son programme de société qui tient en sept points, Mme Gbagbo entend miser sur un plan de gestion du littoral ouest-africain, incluant, reboisement des mangroves, la construction de digues, brise-lames rechargement artificiels, pour atteindre cet objectif.
A côté de cela, elle entend encourager les collectivités locales à intégrer la gestion des risques dans leurs plans d’urbanisation, en tenant compte des zones à risque et de la protection des écosystèmes, après avoir constaté un littoral menacé par l’érosion et une montée des eaux.
De plus, la candidate du MGC a prévu le renforcement du système de contrôle des chantiers, avec la mise à jour et la vulgarisation des normes de construction, l’inspections techniques obligatoires à chaque étape (fondations, électricité, sanitaires, etc.). Une mesure à laquelle s’ajoute la numérisation des données pour plus de transparence, tout en déplorant « une urbanisation anarchique, des constructions précaires et des inondations.
Hormis cela, la mise à jour et la vulgarisation des normes de construction, de même que des inspections techniques obligatoires à chaque étape (fondations, électricité, sanitaires ), figurent également dans le programme de Mme Gbagbo qui s’intéresse à la valorisation des terrains urbains sous-utilisés et des bâtiments inachevés, en accompagnant leurs propriétaires avec l’appui du secteur privé .
Elle compte d’ailleurs créer un registre national des entreprises de construction qui recensera uniquement les sociétés accréditées et respectueuses des normes, afin de renforcer la qualité et la transparence dans le secteur, en plus de développer une application mobile d’alerte climatique appuyée sur l’intelligence artificielle pour informer rapidement les populations exposées et une accélération de l’intégration des enjeux climatiques dans les programmes scolaires et universitaires.
Par ailleurs, la présidente du MGC ambitionne de mettre en œuvre un plan national de sensibilisation destiné au grand public pour mieux comprendre les risques et les comportements à adopter, tout comme elle propose de renforcer les capacités des services météorologiques, des collectivités locales et de la protection civile, à travers la formation du personnel.
Elle compte enfin, développer des partenariats bilatéraux et multilatéraux avec d’autres pays et organisations afin de renforcer les capacités nationales de prévention et de gestion des risques climatiques.
Cinq candidats sont en lice pour le scrutin du 25 octobre.
(AIP)
jco/sn/fmo