Abidjan, 17 oct 2025 (AIP) – La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) a annoncé l’interpellation d’une présumée cyberdélinquante impliquée dans une affaire de chantage à la vidéo intime visant une mineure, selon une note d’information publiée vendredi 17 octobre 2025.
Selon la PLCC, l’affaire concerne Z.K.N., une adolescente qui entretenait une relation virtuelle avec un homme rencontré en ligne. Au cours de cette relation, elle lui avait transmis plusieurs vidéos à caractère intime. Après la rupture, la jeune fille a reçu sur l’application WhatsApp l’une de ces vidéos, accompagnée de menaces de diffusion publique.
Paniquée, la victime a aussitôt informé un membre de sa famille, avant de se rendre à la PLCC pour déposer plainte. Les enquêtes menées par les services de la plateforme, sous la supervision de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ont conduit à l’arrestation de D.M.J., identifiée comme la principale suspecte.
Lors de son audition, la mise en cause a reconnu les faits, expliquant avoir reçu la vidéo d’une proche de la victime, nommée N.D., dans le but d’exercer un chantage sur la jeune fille. À l’issue de la procédure, D.M.J. a été présentée devant le parquet pour détention illégale de données à caractère sexuel et menace de diffusion de contenu à caractère sexuel sur Internet.
La PLCC rappelle que ces infractions sont prévues et punies par la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, ainsi que par l’article 450 du Code pénal.
Dans son communiqué, la plateforme met en garde contre la diffusion d’images intimes, même dans un cadre sentimental, soulignant que « ces contenus peuvent devenir des armes de chantage dès qu’ils échappent au contrôle de leurs auteurs ».
La PLCC invite les internautes, en particulier les jeunes, à la prudence sur les réseaux sociaux et à signaler tout cas de cyberharcèlement ou de chantage en ligne.
(AIP)
cmas