Abidjan, 22 oct 2025 (AIP) – La candidate du Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-PAIX) à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Henriette Lagou, a déclaré qu’« en politique, rien n’est impossible », lors d’un entretien diffusé vendredi 17 octobre 2025 sur la chaîne de télévision France 24.
Interrogée sur les chances de l’opposition face au président sortant Alassane Ouattara, largement donné favori du scrutin, Mme Lagou a rejeté l’idée que l’élection serait jouée d’avance.
« En politique, je vous dis que rien n’est impossible. On ne peut pas penser qu’un candidat, parce qu’il est au pouvoir, va forcément gagner. Non, il peut y avoir un effet de surprise. Ce n’est pas parce qu’on est au pouvoir qu’on organise les élections et qu’on les gagne », a-t-elle déclaré.
Face à l’argument du déséquilibre entre les structures de campagne, elle a insisté sur l’importance du vote populaire. « Pour nous, en politique, ce sont les électeurs qui décident. C’est le peuple qui vote », a-t-elle souligné.
Henriette Lagou, ancienne ministre et figure politique de longue date, a également défendu la légitimité de sa candidature, portée par une coalition de 12 partis politiques.
« Un parti peut être ancien, grand, bien implanté sur le territoire. Mais lorsque 12 partis politiques s’unissent, lorsque 12 Ivoiriens et Ivoiriennes se rassemblent pour conquérir le pouvoir d’État, je ne pense pas que cela soit négligeable », a-t-elle fait valoir.
La candidate a appelé à une évaluation citoyenne lors du scrutin prévu le 25 octobre. « On peut se targuer d’un bon bilan, mais c’est le peuple qui apprécie. Et selon nous, il y a des insuffisances. Nous allons les corriger. Avec le peuple, nous déciderons de ce que notre pays doit devenir le soir du 25 octobre 2025 », a conclu Mme Lagou.
Originaire de Daoukro, dans la région de l’Iffou (Centre-est), Henriette Lagou est diplômée de l’École supérieure de sécurité sociale en Côte d’Ivoire et en France, ainsi que de l’Ecole nationale d’administration (ENA), filière Trésor.
Descendante de la royauté de Daoukro, elle a fondé en 2005 l’Association secours internationale (ASI), engagée dans le soutien aux populations vulnérables.
Sur le plan politique, elle a été ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant en 2000, puis ministre des Affaires sociales et des Personnes handicapées en 2002. En 2006, elle a été nommée présidente du conseil d’administration de la Société Nouvelle Air Ivoire.
Le groupement des parti politique pour la paix compte 12 partis politiques.
(AIP)
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