mardi, octobre 21

Abidjan, 21 oct 2025 (AIP)- Deux ONG ont alerté, le 21 octobre 2025, sur un ralentissement de la lutte contre le paludisme en Afrique, à travers un communiqué relayé par la presse internationale.

Les ONG « African leaders Malaria alliance » dit (ALMA) et « Malaria No More UK », selon lesquelles le paludisme « s’envase », pointe du doigt « un manque de financements des programmes de prévention ».

En outre, « la conjonction parfaite du changement climatique, de la résistance croissante aux médicaments et aux insecticides, des perturbations commerciales et de l’insécurité mondiale », fragilisent davantage cette lutte, indiquent-elles.

” La hausse des températures et les inondations dues au changement climatique ont augmenté le nombre de sites de reproduction des moustiques “, a déclaré le secrétaire exécutif de l’ALMA, Joy Phumaphi.

De plus, « les méthodes de prévention de nouvelle génération telles que les moustiquaires imprégnées d’un double insecticide sont efficaces mais plus coûteuses », fait savoir l’étude des organisations.

A l’instar de ces ONG, un rapport intitulé « Simple science », publié lundi 20 octobre, explique que « la résistance aux insecticides pose de sérieux défis pour le contrôle du paludisme en Afrique » et maintient qu’il s’agit « toujours d’un gros problème de santé dans le monde, surtout en Afrique ».

Selon le même document, « le nombre de cas de paludisme a augmenté, passant de 233 millions en 2019 à 249 millions en 2022. La plupart de ces cas se trouvent en Afrique, montrant un besoin crucial de mesures efficaces pour contrôler et éliminer cette maladie ».

Dans une autre étude rendue publique, en avril, Dorothy Achu, chef de l’équipe « Paludisme et maladies tropicales » au bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déplorait que « les produits nécessaires à la prévention » soient confrontés à un problème « d’acheminement ».

(AIP)

Jco/eaa/zaar

Share.

Comments are closed.

Exit mobile version