vendredi, novembre 7

Lakota, 07 nov 2025 (AIP) – Le sous-préfet de Gagoré, Bamba Kassoum, a lancé, jeudi 06 novembre 2025, dans le village de Brihiri, situé à une quarantaine de kilomètres de Lakota, un appel à la paix et à la justice, à la suite du drame survenu le 25 octobre  dans le village où un jeune manifestant originaire du village voisin de Gagoré a perdu la vie lors d’incident lié au scrutin présidentiel.

Devant les habitants réunis, M. Bamba a exprimé sa compassion et a rassuré sur les mesures prises par les autorités pour restaurer le tissu social fragilisé par « cet événement tragique ». Il a notamment insisté sur la nécessité de laisser la justice suivre son cours afin que les responsabilités soient clairement établies, qu’elles concernent Brihiri ou Gagoré.

« Les autorités judiciaires vont jouer leur rôle. Moi, mon rôle à moi, c’est de vous exhorter à cultiver la paix et la cohésion sociale en vous transmettant ce message d’union. Mais sachez que la justice fera son travail », a-t-il déclaré.

Le sous-préfet a également évoqué plusieurs interpellations déjà effectuées dans le cadre de l’enquête, tout en appelant à l’unité, à la fraternité et à la retenue pour éviter toute escalade.

De son côté, le chef central du village de Brihiri, Yao Ablé Daniel, a salué la démarche du sous-préfet et a appelé à la multiplication des initiatives en faveur d’un climat apaisé dans toute la région. Il a exprimé le sentiment d’isolement ressenti par son village, souvent mis en cause depuis le drame, et a annoncé qu’une médiation coutumière était en cours, menée par les chefs traditionnels des 42 villages du Grand Ziki constitué des sous-préfectures de Zikisso, Djidji et
Gagoré.

Les populations allochtones et autochtones de Brihiri ont également exprimé leurs préoccupations face aux tensions suscitées par le drame du 25 octobre, craignant une rupture du vivre-ensemble et une montée des méfiances communautaires. Toutes ont appelé à une gestion équitable de la situation, à une communication transparente des autorités, et à des actions concrètes pour rétablir la confiance entre les différentes composantes sociales de la région.

Les autorités locales ont exhorté, en pareille situation, les jeunes à ne pas diffuser de fausses informations sur les réseaux sociaux, afin de préserver la paix entre les communautés de Brihiri et de Gagoré.

(AIP)

ob/fmo

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