Abidjan, 14 nov 2025 (AIP) – La représentante de la présidente du Sénat, Mariam Dao Gabala, a appelé vendredi 14 novembre 2025, lors du lancement du projet SAFADAME, les femmes ivoiriennes à oser être ambitieuses, créatives et libres pour transformer la nation.
Placée sous le thème « Femme ambitieuse, créative et libre : entreprendre pour s’épanouir et impacter », cette initiative du réseau pour la Santé et l’autonomisation de la femme africaine (SAFA), vise à doter les femmes en situation de vulnérabilité, de compétences, de ressources et d’un réseau d’accompagnement pour leur permettre de devenir autonomes.
La représentante de la présidente du Sénat, Mme Mariam Dao Gabala, a rappelé que le leadership féminin est indispensable pour bâtir une Côte d’Ivoire forte, inclusive et prospère
Elle a également exhorté les femmes à renforcer leur confiance et leur ambition.
« une femme en bonne santé, formée et soutenue par un réseau solide peut transformer une nation. L’autonomisation féminine constitue un levier puissant pour transformer nos communautés et réduire les inégalités ».
La présidente fondatrice internationale du Réseau SAFA et présidente de SAFA Côte d’Ivoire, Mme Kamissoko Mariama a rappelé l’origine et l’envergure du réseau, présent dans 12 pays tout en soulignant le rôle structurant de la solidarité féminine.
« Il ne suffit pas de soigner une maladie, il faut aussi soigner la pauvreté, la solitude et l’injustice. Le Réseau SAFA est né de la souffrance des femmes et de la volonté de la transformer en espoir », a-t-elle affirmé. Elle a rappelé les critères de sélection des bénéficiaires du projet.
Ces femmes sont sélectionnées selon des critères précis : adhésion au réseau, dépôt d’un dossier et enquête de terrain pour confirmer leur vulnérabilité réelle. Un comité scientifique décide des candidates aptes à bénéficier du projet », a précisé Mme Kamissoko.
L’accompagnement comprend la remise d’un kit d’activité adapté au projet économique de chaque femme, des formations à la vente en ligne, à la gestion financière et au renforcement de l’estime de soi, ainsi qu’un suivi assuré par une marraine.
Mme Kamissoko a également fait un plaidoyer auprès des autorités et des acteurs économiques pour un soutien renforcé
« Nous faisons un plaidoyer auprès des autorités et des entreprises pour être le relais de ces femmes vulnérables », a-t-elle déclaré.
La présidente du comité d’organisation, sage-femme d’État et spécialiste en santé publique, Ehui Fernande a pour sa part insisté sur l’importance d’un accompagnement global.
« Nous devons accompagner les femmes non seulement sur le plan médical, mais aussi sur les plans psychologique, matériel et social pour assurer leur bien-être complet », a-t-elle précisé.
La marraine du projet, Léna Otro, opératrice économique et cheffe d’entreprise, a quand à elle mis en avant la solidarité féminine.
« Être marraine, c’est offrir plus qu’un appui : c’est tendre la main avec humanité et engagement. Chaque femme accompagnée représente une vie transformée et une famille renforcée », a-t-elle déclaré.
Pour cette première phase pilote, huit femmes ont été retenues, trois mois après la création du réseau le 2 août 2025. Par ailleurs, 370 femmes ont déjà été dépistées pour le cancer du col de l’utérus et du sein.
Le projet SAFADAME bénéficie déjà du soutien officiel du Sénat.
(AIP)
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