Abidjan, 20 nov 2025 (AIP)- Un atelier de réflexion consacré aux conditions d’acquisition des biens et services dans les entreprises publiques visant l’amélioration de la gouvernance et de la performance des entités du portefeuille de l’État s’est tenu le jeudi 20 novembre 2025 à Abidjan, à l’initiative de la direction générale du Portefeuille de l’État.
Le directeur général du Portefeuille de l’État, Bamba Seydou, a indiqué que cet atelier, portant sur le thème « Les conditions d’acquisition des biens et services des entreprises publiques et agences d’exécution : état des lieux et perspectives », répond à la nécessité d’évaluer les pratiques actuelles et d’envisager des pistes d’amélioration pour renforcer l’efficacité des procédures.
« Il ne s’agit pas simplement de dresser une liste de contraintes, mais bien de proposer des pistes d’amélioration réalistes, cohérentes et conformes à nos obligations réglementaires », a-t-il souligné.
M. Bamba a précisé que les résultats attendus à l’issue de ces deux journées sont clairement définis. Il s’agit d’une identification exhaustive des difficultés rencontrées par les entreprises publiques dans la passation de leurs marchés, une évaluation de l’impact réel de ces difficultés sur leurs performances opérationnelles et financières, ainsi que l’élaboration de propositions concrètes susceptibles d’améliorer la qualité, la rapidité et l’efficacité des acquisitions de biens et services.
Le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises publiques, Moussa Sanogo, a rappelé que le Code des marchés publics, qui encadre l’action de la direction générale des marchés publics, a été conçu pour garantir l’efficacité de la dépense publique, assurer l’usage optimal des deniers de l’État et veiller à la disponibilité de biens et services essentiels aux populations au coût le plus juste.
M. Sanogo s’est réjoui de la tenue de cet atelier, qui permet de clarifier collectivement certaines questions souvent liées au périmètre d’intervention ou aux mécanismes opérationnels. Il a ajouté que certains dispositifs peuvent être allégés dans des situations spécifiques, à condition qu’ils soient accompagnés de contrôles a priori ou a posteriori – notamment des audits – afin de garantir une gestion conforme aux règles et principes de la dépense publique.
Les participants ont pris part à deux communications, respectivement consacrées à la mise en œuvre des procédures de marchés publics par les entreprises publiques et à la présentation des dispositions du code des marchés publics et des textes applicables aux entreprises publiques.
Le portefeuille de l’État comprend 87 entreprises publiques, dont 27 sociétés d’État, 18 sociétés à participation financière publique majoritaire, 38 sociétés à participation financière publique minoritaire, quatre sociétés à participation financière publique contrôlées et six agences d’exécution.
(AIP)
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