lundi, décembre 15

Abidjan, 09 déc 2025 (AIP) – La Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN-MAEP) a lancé, mardi 9 décembre 2025, à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, la 4ᵉ édition de son université d’été de la gouvernance, dédiée cette année à la préparation méthodologique de la deuxième génération du rapport d’évaluation Pays.

Placée sous le thème de la consolidation des acquis et du renforcement de l’appropriation nationale, cette édition, qui s’achève mercredi, réunit représentants d’institutions publiques, instituts techniques de recherche (ITR) et organisations de la société civile (OSC) avec comme objectif central de renforcer l’implication inclusive et participative des points focaux des OSC dans la construction du prochain rapport Pays.

Le président de la Commission nationale du MAEP, le Pr David Musa Soro, a souligné que l’accent est mis cette année sur les points focaux installés dans les différentes régions du pays, acteurs clés du processus au même titre que les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Selon lui, cette université d’été doit permettre d’améliorer leur compréhension du MAEP et du mécanisme d’évaluation, afin de renforcer leurs capacités opérationnelles pour une participation plus efficace et coordonnée à la deuxième évaluation.

Ouverture de la 4e édition de l’université d’été de la gouvernance de la commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN-MAEP), mardi 09 décembre 2025, à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, président de la CN-MAEP, Pr David Musa Soro à l’extrême droite.

Le programme inclut une conférence inaugurale du président de la CN-MAEP, suivie d’un panel portant sur les acquis de la première génération d’évaluation et les perspectives qu’ouvre la seconde. D’autres panels réuniront experts, acteurs institutionnels et représentants de la société civile pour un dialogue national élargi autour du processus MAEP.

Des sessions de formation sont également prévues pour outiller les points focaux sur la méthodologie d’évaluation, les exigences du MAEP et leur rôle dans cette nouvelle phase.

Représentant la présidente du Sénat, marraine de la cérémonie, le vice-président N’Dohi Yapi Raymond a réaffirmé l’engagement de la chambre haute à accompagner le processus. Il a rappelé la création au Sénat d’une commission spéciale dédiée à l’évaluation des politiques publiques, preuve de son intérêt pour la promotion de la bonne gouvernance.

La Côte d’Ivoire, qui a adhéré au MAEP le 29 janvier 2015, a achevé avec succès son premier cycle d’évaluation, couronné par la présentation du rapport final le 14 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cette étape franchie marque désormais son entrée dans la deuxième génération d’évaluation, avec pour ambition de corriger les insuffisances relevées, renforcer la gouvernance nationale et améliorer l’intégration du MAEP dans les pratiques institutionnelles.

Créé en mars 2003 par les chefs d’État et de gouvernement chargés de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le MAEP est un mécanisme d’autoévaluation volontaire visant à promouvoir la bonne gouvernance et le contrôle réciproque entre États membres.

(AIP)
Nbf/kp

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