vendredi, décembre 12

Abidjan, 10 dec 2025 (AIP)- Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a célébré mercredi 10 décembre 2025, la Journée internationale des droits de l’homme dans la commune d’Anyama, en présence de nombreuses personnalités, dont le Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine en Côte d’Ivoire, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, et le Maire de la Commune d’Anyama.

La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, a souligné l’importance de cette journée, qui marque l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948.

Elle a rappelé que les droits de l’homme sont inhérents à la dignité humaine et qu’ils doivent être respectés et protégés par tous. Le thème de cette année, “Droits humains, nos essentiels de tous les jours”, rappelle que les droits de l’homme sont présents dans notre vie quotidienne et qu’ils doivent être défendus et promus sans relâche, a-t-elle expliqué.

Namizata Sangaré a rappelé que cette journée s’inscrit dans le cadre de la Quinzaine des Droits de l’Homme qui est une initiative du CNDH. Elle se tient du 1er au 15 décembre de chaque année, et consiste en une série d’activités de promotion des droits de l’homme en général, mais aussi de sensibilisation sur des droits plus spécifiques comme les droits des personnes en situation de handicap, les droits de l’enfant, les droits de la femme.

La présidente du CNDH a fait remarquer que ce jour, est célébrée, le 77ᵉ anniversaire la Journée Internationale des Droits de l’Homme et l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée générale des Nations Unies, une date historique et fondatrice pour tous les défenseurs des droits de l’homme.

Selon elle, cette année, cette journée prend une résonance particulière, « car le monde continue d’être confronté à des défis majeurs », notamment les conflits armés, les déplacements massifs de populations, les progrès technologiques qui posent de nouvelles questions éthiques, les crises climatiques, inégalités sociales persistantes.

« Dans ce contexte, le 10 décembre rappelle avec force que la dignité humaine n’est jamais acquise. Elle doit être défendue, protégée et promue sans relâche », a indiqué Mme Sangaré.

Le sous-directeur à la direction des droits de l’homme, Kolo Touré, a souligné pour sa part que, la réalisation des droits de l’homme est un engagement sans répit et que le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme poursuivra ses efforts pour renforcer le cadre normatif et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

La cérémonie a également été l’occasion de remettre le Prix National des Droits de l’Homme, qui sera décerné le 22 décembre prochain.

(AIP)

gak

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