jeudi, décembre 25

Gagnoa, 25 dec 2025 (AIP)- La coordination du Regroupement de la société civile du fromager (RESOF) a organisé le mercredi 24 décembre 2025 à Gagnoa, un panel d’échanges entre les jeunes, les femmes, et les forces de défense et de sécurité, afin de mieux faire comprendre le rôle de chacun de ces acteurs durant le processus électoral ainsi que leur engagement civique et citoyen.

L’objectif du panel était de contribuer à amplifier les activités du projet PROTECT, qui est un projet mis en œuvre par le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH), a expliqué le coordinateur au niveau du projet RESOF, Diarrassouba Daouda Moussa.

Ces échanges permettent de pouvoir renforcer l’espace civique, ainsi que le dialogue entre les forces de l’ordre, les populations de manière générale et de manière spécifique, les défenseurs des droits humains en période électorale.

Le panel a également concerné les échanges sur la collaboration avec les forces de sécurité lors des élections. « Souvent, leur mission est mal comprise, et leur rôle est mal perçu par les populations, et ça crée souvent des chocs avec la population », a déploré M. Diarrassouba. Il a indiqué que « cette mauvaise perception » par les populations mérite de porter un regard particulier sur le rôle des forces de sécurité.

En sa qualité de président de la Commission régionale des droits de l’homme du Gôh, Diarrassouba Moussa a évoqué l’impact des réseaux lors des élections. « Nous sommes avec des jeunes, nous sommes à l’heure du digital où l’on parle même de génération numérique », a fait observer le président du CNDH Gôh.

Il a indiqué qu’il était important d’évoquer la question pour voir comment de façon « citoyenne et responsable », les échanges permettraient de pouvoir réagir sur le problème des réseaux sociaux, afin d’éviter que cela ne puisse porter préjudice au processus électoral en Côte d’Ivoire.

Pour Diarrassouba Moussa, ces différents échanges réguliers menés par les éléments de la société civile, ont un impact réel sur le terrain à Gagnoa. Le premier élément visible de l’impact, a-t-il confié, est « le pire qui est évité à Gagnoa », malgré les tensions, divisions, et velléités constatées régulièrement.

(AIP)

dd/cmas

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