Le document appelle au renforcement des cadres juridique, institutionnel et opérationnel dédiés à la protection des victimes. Il recommande une approche fondée sur les droits humains et la solidarité, garantissant leur dignité et leur participation à l’élaboration des politiques publiques.

La Déclaration exhorte les États africains à consolider leurs dispositifs nationaux et à harmoniser leurs législations avec les normes internationales. Elle insiste sur la nécessité d’assurer un accès effectif à la justice, à la réparation et à la préservation de la mémoire.

Le texte préconise des mécanismes de soutien couvrant l’accompagnement psychosocial, l’assistance économique et médicale, ainsi que la protection juridique. Une attention particulière est demandée pour les femmes, les enfants, les personnes vulnérables et les communautés les plus exposées aux violences terroristes.

La Déclaration met en avant l’importance de la coopération entre États africains et entités des Nations unies, notamment par l’échange d’expertise, la formation et la mobilisation de partenaires internationaux.

Elle souligne également le rôle des victimes et survivants dans la prévention de la radicalisation, appelant à leur implication dans la conception des politiques publiques.

Les travaux se sont conclus par un appel à maintenir la dynamique engagée à Rabat, à renforcer les capacités nationales de soutien aux victimes et à intégrer celles-ci dans les stratégies de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent.

(AIP)

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