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Côte d’Ivoire-AIP/ 16 jours d’activisme contre les VBG : l’espace « Ami des femmes » appelle à l’arrêt des féminicides dans le Cavally

Côte d’Ivoire-AIP/ 16 jours d’activisme contre les VBG : l’espace « Ami des femmes » appelle à l’arrêt des féminicides dans le Cavally

Par AGNESS JOSEPH ABOUO / 11 décembre 2025 à 14:58 / hier / Temps de lecture : 3 min

Guiglo, 11 déc 2025 (AIP) – La secrétaire générale de l’espace « Ami des femmes » pour la paix, la cohésion sociale, les droits humains et les activités génératrices de revenus (AGR) de Guiglo, Marie Hortense Tohibatou Tohidjé, a lancé un appel ferme, mercredi 10 décembre 2025, pour que soit mis un terme aux féminicides dans la région du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire).

Lors de la cérémonie de clôture de la 35ème édition des 16 jours d’activisme de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), qui se sont tenus du 25 novembre au 10 décembre 2025, Mme Tohidjé a présenté le bilan des activités menées par sa structure durant cette période, notamment des sensibilisations organisées dans les collèges, lycées, gares routières, lieux de culte et marchés.

Elle a souligné que ces 16 jours d’activisme ont été l’occasion, pour les parties prenantes locales, de se pencher sur les droits des femmes, d’évaluer les acquis et d’identifier les nombreux défis restants.

Les discussions se sont articulées autour des thématiques suivantes « Tous UNiS pour mettre fin à la violence numérique contre les femmes et les filles », au niveau international, et « Tous UNiS contre les féminicides et les violences numériques contre les femmes et les filles » au niveau national.

En Côte d’Ivoire, a-t-elle expliqué, un accent particulier a été mis sur les féminicides. La responsable a dénoncé le fait que de nombreuses femmes et filles soient tuées “juste pour la simple raison qu’elles sont du sexe dit faible.”

S’appuyant sur des statistiques d’ONU-Femmes, elle s’est dit indignée et alarmée, rappelant qu’en 2024, quelque 83 000 femmes et filles ont perdu la vie, tuées par leurs conjoints, ex-conjoints ou encore par leur communauté.

« Nous avons mené la sensibilisation tous azimuts sur les droits des femmes et filles pour demander qu’un terme soit mis aux féminicides et aux violences numériques parce que, et les femmes, et les filles ont les mêmes droits sur les réseaux sociaux que les garçons », a relevé la secrétaire générale.

Elle a rappelé, dans sa conclusion, que l’État exhorte chaque citoyen à prévenir, protéger et dénoncer ce fléau.

(AIP)

Ja/kp