Côte d’Ivoire-AIP /Soubré: le directeur du complexe socio-éducatif appelle à lutter contre les violences numériques et les féminicides

Soubré, 10 déc 2025 (AIP) –Le directeur du complexe socio-éducatif, Konaté Doignin, a lancé mercredi 10 décembre 2025 à la Maison des jeunes de Soubré  un appel à une mobilisation accrue contre les violences numériques et les féminicides, lors de la cérémonie de clôture des « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), organisée avec l’appui du « Projet Passerelle » de l’EUMC, financé par affaires mondiales Canada et piloté par l’ASAPSU.

 Représentant le directeur régional de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Nawa, Konaté Doignin, a souligné que ces violences touchent toutes les couches sociales. « Il est nécessaire de prévenir, de protéger et de dénoncer via les canaux officiels, notamment le numéro vert 1308, pour briser le silence et mettre fin à l’impunité », a-t-il déclaré.

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Soubré, Bafouma Lucien, a animé une causerie-débat illustrée par des cas concrets de violences numériques. Il a insisté sur l’importance du signalement rapide pour déclencher une réponse judiciaire efficace et orienter les victimes vers les dispositifs d’accompagnement psychologiques, sociaux et juridiques existants.

La directrice adjointe du « Projet passerelle » de l’EUMC, Mme Sery Marie Laure, a encouragé les femmes à s’auto-former à travers les outils numériques et à pratiquer régulièrement le sport et des techniques d’autodéfense pour renforcer leur confiance et leur protection individuelle.

Le sous-préfet de Soubré, Coulibaly Zana Yaya, représentant le préfet de la région de la Nawa, a salué la mobilisation des acteurs locaux et rappelé que la lutte contre les violences numériques et les féminicides est une responsabilité collective.

Du 25 novembre au 10 décembre 2025, près de 1 926 personnes ont été sensibilisées à Soubré grâce à des formations pour les membres de la plateforme VBG, les leaders communautaires et religieux, ainsi qu’à des actions de sensibilisation de masse. Cette mobilisation a renforcé la prise de conscience collective et la nécessité d’un engagement durable pour la protection des femmes et des filles dans la région.

(AIP)

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