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Côte d’Ivoire-AIP/ 16 jours d’activisme des VBG: le Cavally déterminé à combattre les féminicides et violences numériques contre les femmes et les filles

Côte d’Ivoire-AIP/ 16 jours d’activisme des VBG: le Cavally déterminé à combattre les féminicides et violences numériques contre les femmes et les filles

Par AGNESS JOSEPH ABOUO / 11 décembre 2025 à 15:05 / hier / Temps de lecture : 3 min

Guiglo, 11 déc 2025 (AIP) – Les autorités préfectorales de la région du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire), par la voix de la secrétaire générale 2 de préfecture, Sylvie N’Dri Kan, ont réaffirmé, mercredi 10 décembre 2025, à Guiglo, leur engagement et leur détermination à combattre les féminicides et violences numériques exercés contre les femmes et les filles de cette région.

Mme N’Dri Kan a fait cette déclaration, lors de la cérémonie de clôture des 16 jours d’activisme de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ou Violences basées sur le genre (VBG).

S’appuyant sur le thème international de cette 35è édition de ces 16 jours d’activisme  concocté par l’ONU Femmes, « Tous UNiS pour mettre fin à la violence numérique contre les femmes et les filles », et surtout le thème national, « Tous UNiS contre les féminicides et les violences numériques contre les femmes et les filles », l’autorité préfectorale a, dans son intervention, salué l’engament du corps préfectoral et des parties prenantes à la cérémonie, et la qualité des échanges.

Selon elle, cela démontre que la région du Cavally est déterminée à ne plus fermer les yeux sur le fléau des féminicides et violences numériques contre les femmes et les filles.

Mme N’Dri Kan a indiqué que le téléphone, l’ordinateur, les réseaux sociaux sont des outils innovants pour apprendre, partager, se rapprocher, mais malheureusement pour certaines femmes et filles, l’Internet est devenu un terrain miné, un lieu d’agression, de harcèlement et de menace d’atteinte à l’intimité.

Ce type de dérives, à l’instar du cyberharcèlement, constitue, selon elle, une réalité intolérable et inacceptable. Le féminicide étant l’ultime aboutissement et connaît une recrudescence dans la région, a-t-elle souligné.

« Notre rôle à tous, c’est de prévenir, protéger et dénoncer », a-t-elle lancé aux parties prenantes présentes à la cérémonie, exhortant les parents à éduquer leurs enfants face aux méfaits des réseaux sociaux. Des adolescents qui doivent être formés et sensibilisés au respect et à la responsabilité sur Internet, a-t-elle signifié.

Elle a invité tout le monde à apporter de l’aide aux victimes, à contribuer à faire respecter la loi, et aux victimes et témoins à ne pas garder le silence face au cyberharcèlement, notamment, soulignant que la lutte contre la violence numérique contre les femmes et les filles est une lutte collective.

(AIP)

ja/zaar