Côte d’Ivoire-AIP/ L’INSP et le PEV s’unissent pour briser le "plafond de verre" de la couverture vaccinale

Abidjan, 19 déc 2025 (AIP) – L’Institut national de la santé publique (INSP) et la Direction de coordination du Programme élargi de vaccination (DCPEV) ont décidé d’unir leurs forces pour briser le « plafond de verre » qui freine la couverture vaccinale en Côte d’Ivoire.

Avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, ces structures ont conjointement organisé une étude qui vise à répondre aux défis persistants de l’accès équitable aux services, de la sensibilisation des populations, et de la lutte contre les résistances et les fausses informations. Et qui se veut un outil d’aide à la décision pour les politiques publiques de santé.

 Le vendredi 19 décembre 2025 à Abidjan, lors d’un atelier de restitution des résultats de cette étude, le représentant du directeur général de l’INSP, Djohan Amani Vincent a rappelé le rôle fondamental de la vaccination.

« Elle a permis, au fil des décennies, de sauver des millions de vies, de réduire la mortalité infantile et de protéger nos communautés contre plusieurs maladies évitables », a justifié Dr Djohan, la présentant comme un pilier solide du système de santé.

M. Djohan a précisé le rôle de l’INSP, qui, au-delà de la présentation des résultats, cherche à susciter l’appropriation et la mise en œuvre effective des recommandations. L’objectif final est de renforcer durablement la qualité et l’efficacité de la couverture vaccinale sur l’ensemble du territoire national.

Au nom du directeur général de la Santé, Dr Kouassi Simplice a dressé un constat préoccupant. Il a pointé du doigt un profil épidémiologique national marqué par « la persistance de diverses situations qui induisent un facteur élevé de morbidité et de mortalité ».

Le représentant de Professeur Mamadou Samba a réaffirmé que la santé, surtout celle des enfants, est une priorité centrale de la vision du Président Alassane Ouattara et du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2025.

« La vaccination est le socle de cette politique. Cependant, nous devons être lucides. Nos indicateurs stagnent dans certaines zones », a-t-il analysé, appelant à l’innovation.

Le rapport présenté a été décrit comme un « outil de pilotage stratégique » capital. Il apporte des « données probantes sur les déterminants et le poids de la non-vaccination » et identifie les failles du système, avec à la clé des recommandations opérationnelles pour améliorer l’accès et la qualité.

 Dr Kouassi a exhorté tous les acteurs à ne pas laisser ces conclusions « dans les tiroirs », mais à les traduire en actions concrètes. Il a salué le soutien de l’UNICEF et le travail de l’INSP, invitant les participants à des échanges fructueux pour l’efficacité des futures campagnes.

(AIP)

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