Côte d’Ivoire – AIP / inter /CAN 2025 : les Éléphants défendent leur titre face au Mozambique

Par Binta Soumahoro, envoyée spéciale

Marrakech (Maroc), 24 déc 2025 (AIP) – Les Éléphants de Côte d’Ivoire, champions d’Afrique en titre, ouvrent ce mercredi 24 décembre leur campagne à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) TotalEnergies Maroc 2025 face au Mozambique, en match de la première journée du groupe F prévu à 17h30 TU à Marrakech.

Sacrés lors de la précédente édition au terme d’un parcours exceptionnel, les Ivoiriens abordent cette nouvelle CAN avec calme et assurance. Depuis leur arrivée au Maroc, le groupe affiche une atmosphère sereine, entre séances d’entraînement appliquées et cohésion visible. Le sélectionneur Emerse Faé s’est montré rassurant quant à l’état d’esprit de son effectif.

« Je sens des joueurs impliqués, concentrés et investis pour cette mission, ce qui nous permet d’aborder la compétition avec confiance », a-t-il déclaré.

Au bord de l’élimination dès le premier tour lors de la CAN précédente, la Côte d’Ivoire avait su renverser la situation pour décrocher le sacre continental. Deux ans plus tard, l’effectif a été partiellement renouvelé. Sur les 26 joueurs convoqués, 12 ont déjà remporté le trophée, à l’image de l’expérimenté Jean-Michael Seri (34 ans), garant de la continuité au sein du groupe.

« L’ambiance est toujours aussi bonne. Les joueurs viennent avec beaucoup d’envie et d’ambition pour défendre les couleurs nationales. Cet esprit se transmet de générations en générations », a-t-il souligné.

La sélection ivoirienne s’appuie également sur de nouveaux visages, dont l’attaquant Yan Diomandé et le latéral Lewis Guela Doué, déjà crédité de 12 sélections. Pour ce dernier, l’intégration est réussie.

« L’ambiance est bonne, les joueurs sont motivés et disciplinés. On travaille dans de très bonnes conditions et la préparation se passe bien », a-t-il assuré.

En dehors du forfait de l’attaquant Sébastien Haller annoncé récemment, l’effectif ivoirien est au complet. Les Éléphants tenteront ainsi de conserver leur couronne, un exploit qui n’a plus été réalisé depuis les trois sacres consécutifs de l’Égypte entre 2006 et 2010.

(AIP)

sbi/fmo