Soubré, 11 décembre 2024 (AIP) –Le coordonnateur du projet Passerelle, Dayoro Djah Ezeckiel, a appelé, mardi 10 décembre 2024, les victimes à dénoncer les cas de violences basées sur le genre à Soubré.
«En tant qu’acteurs de la société civile, nous devons encourager la dénonciation des cas de VBG auprès des mécanismes de référencement étatiques existants, car le silence ne fait qu’amplifier les souffrances des victimes », a déclaré le coordonnateur du projet Passerelle à l’ONG Association de soutien à l’auto promotion sanitaire et urbaine (ASAPSU) lors de la cérémonie de clôture de la 34e édition des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), avec un appel à l’unité pour lutter contre ces violences et promouvoir l’égalité des genres.
Pendant cette campagne, des activités de masse et de proximité ont permis à 200 femmes, 400 adolescentes et 100 hommes d’acquérir des connaissances sur les genres et les VBG. Cinquante victimes, dont 20 filles et adolescentes, ont bénéficié de services juridiques et d’un soutien psycho-social. Des consultations juridiques foraines ont également été organisées pour encourager la dénonciation des cas de violences sexuelles.
L’événement a été organisé par l’ONG ASAPSU dans le cadre du projet Passerelle, financé par Affaires mondiales Canada (AMC) à travers l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC). Cette initiative visait à sensibiliser les communautés sur l’importance de l’égalité de genre et à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
La cérémonie de clôture a été marquée par une conférence publique axée sur les mécanismes locaux de prise en charge des cas de VBG, mettant en lumière les circuits de référencement et la gestion juridico-judiciaire des cas signalés.
Des leaders communautaires, guides religieux et responsables associatifs ont été impliqués pour renforcer l’engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
(AIP)
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