jeudi, octobre 16

Abidjan, 16 oct 2025 (AIP) – Le candidat à l’élection présidentielle, Jean-Louis Billon, a réaffirmé sur le plateau d’une chaîne de télévision ivoirienne, sa volonté de formaliser le secteur du vivrier, majoritairement animé par des femmes, tout en garantissant la fin du racket sur les routes et une meilleure protection des commerçantes.

Répondant à une question d’une représentante du secteur, M. Billon a d’abord salué le rôle essentiel des femmes dans l’économie vivrière du pays. « Le secteur vivrier est essentiellement féminin. Ces femmes méritent d’être accompagnées et protégées », a-t-il souligné.

Selon le candidat du Congrès démocratique (CODE), la formalisation ne doit pas être perçue comme une sanction ou une charge administrative, mais comme un levier d’autonomisation permettant un meilleur accès au financement, à la formation, aux marchés sécurisés et à la protection sociale.

Billon a dénoncé les difficultés quotidiennes rencontrées par les productrices de vivrier. « Depuis le champ jusqu’à la place du marché, elles subissent le racket, perdent une partie de leurs marchandises et sont parfois déguerpies, alors qu’elles paient des taxes. Cela n’est pas normal ! », a-t-il fustigé, affirmant que la formalisation du secteur permettra de sécuriser leurs activités et d’éviter ces injustices.

Ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie, Jean-Louis Billon a rappelé les actions qu’il avait menées en faveur des commerçantes, notamment la mise en place d’équipes chargées d’identifier les zones de production et d’aménager des couloirs routiers pour faciliter l’acheminement des produits agricoles vers les villes. « Je me suis battu contre le racket, car les principales victimes étaient les femmes du vivrier. Avec moi, il n’y aura pas de tolérance pour ces pratiques », a-t-il promis, assurant qu’il luttera fermement contre la corruption.

Son projet prévoit la création de filières organisées dotées de corridors sécurisés et d’aires de regroupement, des formations ciblées pour les femmes du vivrier, un accompagnement financier dédié à l’agroécologie et aux petites unités de transformation, ainsi que la simplification des démarches administratives pour accéder au statut formel.

« Une femme du vivrier est une entrepreneure », a-t-il ajouté, réaffirmant sa détermination à transformer le secteur vivrier en un véritable moteur de croissance inclusive en Côte d’Ivoire.

« Je tends la main à tous les Ivoiriens, sans distinction, afin que nous puissions ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire. Une fois la cohésion retrouvée, nous pourrons libérer tout le potentiel de notre pays pour bâtir une véritable souveraineté économique », a déclaré le candidat.

(AIP)

eaa/cmas

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