Abidjan, 16 oct 2025 (AIP) – La candidate du Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix), Henriette Lagou, a appelé, lors d’une rencontre avec les chefs traditionnels et les populations de Dimbokro, à un retour aux valeurs culturelles africaines, qu’elle présente comme l’un des piliers de son programme de gouvernance.
« La Côte d’Ivoire des valeurs, c’est la culture », a affirmé Mme Lagou, estimant que la reconstruction du pays passe par la réhabilitation des us et coutumes, garants du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.
« Vous voyez que quand je passe, tous les chefs traditionnels sont là. Ce sont les garants de nos us et coutumes. Avec eux, on apprend beaucoup. C’est avec ça qu’on peut retrouver la paix en Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré.
Pour la présidente du GP-Paix, la culture doit occuper une place importante dans le développement du pays.
Selon elle, les modèles importés ont montré leurs limites et il est temps pour les Ivoiriens de s’appuyer sur leurs propres valeurs culturelles et traditionnelles pour construire un développement durable, solidaire et inclusif.
« Nous sommes Africains. Nous devons développer nos valeurs. Nous devons nous appuyer sur elles pour que nous puissions avoir un développement durable », a-t-elle insisté.
En plus des valeurs culturelles et traditionnelles, Mme Lagou a également évoqué d’autres principes qui, selon elle, doivent guider la société ivoirienne.
Ce sont entre autres l’hospitalité, la solidarité, le respect des personnes âgées, ainsi que la tolérance et la diversité.
Ces vertus, a-t-elle souligné, constituent l’âme de la nation et doivent être ravivées pour consolider la paix et la fraternité entre les citoyens.
Candidate de la coalition des 12 partis politiques ayant en commun l’idéologie centriste, Henriette Lagou place la paix, la réconciliation nationale et la construction d’une société inclusive au cœur de sa campagne.
Son programme repose sur quatre piliers : la consolidation de la paix et du dialogue national, le développement d’une économie équitable offrant des opportunités aux jeunes et aux entrepreneurs, la promotion des valeurs culturelles et traditionnelles ; et l’intégration active de la diaspora au processus de développement.
Âgée de 59 ans et candidate pour la deuxième fois à la magistrature suprême après 2015, Henriette Lagou entend faire de ce scrutin un moment de rassemblement.
Originaire de Daoukro, dans la région de l’Iffou, elle est diplômée de l’École supérieure de sécurité sociale en Côte d’Ivoire et en France, ainsi que de l’Ecole nationale d’administration (ENA), filière trésor.
(AIP)
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