mercredi, octobre 22

 

Bouaké, 22 oct 2025 (AIP)- Le directeur exécutif de l’ONG Secours Social, Gnizako Lago Lucien, a plaidé mardi 21 octobre 2025 à Bouaké pour la poursuite et le renforcement des efforts nationaux en vue de l’atteinte de l’objectif d’une Côte d’Ivoire sans nouvelle infection à VIH d’ici à 2030.

 

Lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’organisation, sis au quartier Belleville, M. Gnizako a souligné la nécessité de maintenir la lutte contre le VIH parmi les priorités nationales de santé publique, malgré le désengagement progressif du financement du gouvernement américain, notamment à travers le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).

 

« Nous lançons un plaidoyer fort pour que la santé, et en particulier la lutte contre le VIH, ne soit pas reléguée au second plan. Le retrait du financement du gouvernement américain doit nous interpeller. Les populations clés, les personnes vivant avec le VIH, les jeunes filles victimes d’exploitation sexuelle et les femmes usagères de drogue ont besoin de politiques ambitieuses, de financements durables et d’un engagement politique clair pour parvenir à une Côte d’Ivoire zéro nouvelle infection à VIH d’ici 2030 », a déclaré M. Gnizako.

 

Le directeur exécutif de Secours Social a salué les progrès réalisés par le gouvernement ivoirien dans la promotion des droits humains et dans le renforcement des politiques de santé publique, notamment à travers l’amélioration de l’accès aux soins et le soutien aux programmes de lutte contre le VIH en direction des populations clés et des minorités sexuelles.

 

« Des efforts importants ont été consentis pour renforcer les services de santé communautaire et mettre en œuvre des actions conformes à la déclaration de Dakar de 2015. Ces acquis doivent être consolidés, protégés et amplifiés », a-t-il ajouté.

 

Créée il y a une dizaine d’années, l’ONG Secours Social intervient dans la défense des droits humains, la promotion de la santé communautaire et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination à l’égard des populations clés dans plusieurs régions de Côte d’Ivoire, notamment, le Gbêkê.

 

Elle collabore avec les autorités sanitaires, les partenaires techniques et financiers ainsi que les organisations communautaires pour la mise en œuvre de programmes de prévention, de dépistage et de prise en charge du VIH.

 

(AIP)

 

rkk

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