jeudi, octobre 23

Abidjan, 23 oct 2025 (AIP) – Le représentant de la candidate du Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix), le professeur Meïté Mamoudou, a affirmé, que la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire doit passer avant tout par l’exemplarité des dirigeants et le respect des valeurs éthiques, lors d’une rencontre organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), dans le cadre de la tribune « Face au patronat », consacrée à l’examen des programmes économiques et des priorités pour le secteur privé.

Face aux entrepreneurs, Méïté Mamoudou a insisté sur la volonté ferme de Mme Lagou de s’attaquer aux maux qui freinent la compétitivité du secteur privé, au premier rang desquels la corruption.

« Nous allons créer des mécanismes pour freiner, voire éradiquer la corruption de notre administration et de notre secteur économique, à travers une politique accrue d’intégrité des institutions », a-t-il affirmé.

Selon M. Meïté, « celui qui veut combattre un phénomène doit d’abord être un modèle identificatoire ». Pour lui, la crédibilité d’une politique de lutte contre la corruption repose sur la cohérence entre les discours et les pratiques au sein des institutions publiques.

Le représentant du GP-Paix a insisté sur la nécessité de sensibiliser la population, de changer progressivement les mentalités et de mettre en place des structures de contrôle efficaces. Il a également annoncé la création de mécanismes de sanction à l’encontre des agents publics impliqués dans des pratiques frauduleuses, tout en garantissant la promotion de “gens qu’il faut à la place qu’il faut”.

Evoquant l’exemple du Ghana, M. Meïté a souligné que la rigueur dans l’application des lois et la tolérance zéro face à la corruption doivent inspirer la Côte d’Ivoire. « Si un dirigeant peut sanctionner même son proche pour faute, alors il n’y a plus de problème », a-t-il déclaré.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la question de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion publique demeure un enjeu majeur du débat présidentiel.

Agée de 59 ans et candidate pour la deuxième fois à la magistrature suprême après 2015, Henriette Lagou est diplômée de l’École supérieure de sécurité sociale en Côte d’Ivoire et en France, ainsi que de l’Ecole nationale d’administration (ENA), filière trésor.

La campagne électorale, s’achèvera le jeudi 23 octobre à minuit, avant le scrutin du 25 octobre 2025, que les acteurs politiques appellent à se dérouler dans un climat apaisé et respectueux du jeu démocratique.

(AIP)

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