mardi, décembre 16

Madinani, 15 déc. 2025 (AIP) – L’ONG « Vie-Amour-Paix » a mené une campagne de sensibilisation à la place publique de Bouroumasso, localité de la sous-préfecture de N’goloblasso, axée sur la sécurité routière, la prévention du VIH/Sida et les violences basées sur le genre (VBG).

Selon les organisateurs, l’initiative visait à rappeler aux populations que le VIH demeure une menace et à promouvoir des comportements responsables. À cette occasion, l’animateur et infirmier d’État, Assoman Jean-Paul, a invité les jeunes et les adultes, en particulier les jeunes filles, à adopter des mesures de prévention.

Il a exhorté les participants à se faire dépister, indiquant que le dépistage permet de connaître son statut sérologique et de protéger sa santé ainsi que celle des autres. Il a précisé que le dépistage précoce facilite l’accès aux traitements antirétroviraux afin de contrôler l’infection et de réduire les risques de transmission.

La campagne a été organisée avec l’appui de partenaires privés, publics et d’acteurs humanitaires. Des préservatifs ont été distribués aux participants.

Intervenant sur la sécurité routière, l’expert Koné Yacouba a rappelé les règles de conduite des motos à deux ou trois roues.
« Les conducteurs doivent impérativement porter un casque, avoir un permis de conduire, une assurance et respecter les codes de la route et les limitations de vitesse. Il est aussi important d’anticiper les freinages et d’augmenter les distances de sécurité », a-t-il conseillé.

Il a expliqué que l’objectif de cette sensibilisation est de contribuer à la réduction des accidents de la circulation, de jour comme de nuit, notamment sur les voies rurales en cours d’entretien par le groupement TRAV-CI/REHOBOTH.

Abordant les violences basées sur le genre, M. Assoman a présenté les formes, les causes et les recours existants.
« Il existe plusieurs formes de violences basées sur le genre. Partant des violences sexuelles, physiques, verbales, les discours haineux et les stéréotypes. Ces violences, une fois survenues, nécessitent une prise en charge sanitaire de la victime », a-t-il déclaré, samedi 29 novembre 2025.

Il a appelé à un changement de mentalité à travers l’auto-éducation et l’engagement des institutions, des autorités, de la société civile, des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants en faveur du respect mutuel.

Présidant la cérémonie, le sous-préfet de N’goloblasso, Hermann Kouassi, a salué cette initiative communautaire, estimant qu’elle contribuera à la réduction des violences basées sur le genre en milieu rural, des accidents de la circulation et des risques de transmission du VIH/Sida.

(AIP)
mk/haa

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