Tiassalé, 18 déc 2025 (AIP) – Le préfet du département de Tiassalé, André Martin Kakou, a invité le mercredi 17 décembre 2025, les populations à faire le choix de la légalité et de la responsabilité afin de protéger les ressources naturelles et de promouvoir le développement durable, lors d’une réunion de sensibilisation contre l’orpaillage illégal.
M. Kakou a déploré le fait que le département soit le plus impacté de la région de l’Agnéby-Tiassa, le qualifiant même de « zone rouge ». Rappelant que le fleuve Bandama constitue un facteur favorable à cette activité dans plusieurs villages riverains, il a énuméré les méfaits de l’orpaillage illégal, notamment l’insécurité, la prostitution et la consommation de drogue, ainsi que les menaces sur la pêche et la santé des populations.
Le directeur régional des Mines et de l’Énergie, Bedel Siogbo, a, pour sa part, relevé le rôle permissif voire complice de certaines populations, en particulier des propriétaires terriens, dans la prolifération de l’orpaillage illégal. Il a plaidé pour que les villages ferment leurs portes aux orpailleurs.
Il a assuré qu’il existe des possibilités pour les populations de mener cette activité de manière artisanale et légale, dans les limites fixées par la loi, tout en soulignant qu’il est formellement interdit de pratiquer l’orpaillage dans ou en bordure des eaux de surface.
Dans le département de Taabo, cinq sites d’orpaillage illégal ont été identifiés, principalement dans les villages de N’dénou, Kotiessou et Zigoussi, dont un site demeure toujours actif aux abords du barrage hydroélectrique de Taabo.
(AIP)
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