Abidjan, 20 déc 2025 (AIP) – L’ONG Shigata a procédé, samedi 20 décembre 2025 à Koumassi, à une remise de dons en faveur des enfants autistes du groupe scolaire Flambeau-Amir, à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Cette initiative, conduite par la vice-présidente de l’organisation chargée de la santé, Dr Kouassi Grace-Emmanuella, s’inscrit dans le cadre de la célébration de Noël. Elle vise à redonner le sourire à des enfants en situation de handicap, souvent victimes de marginalisation.
« Nous avons choisi ces enfants parce qu’ils sont généralement délaissés. À notre niveau, nous voulons leur apporter un peu de joie et leur montrer qu’ils comptent pour la société », a expliqué Dr Kouassi Grace-Emmanuella. Les dons étaient composés de sacs, de vêtements et de friandises, afin de leur permettre de passer d’agréables fêtes.
Au cours de cette cérémonie, l’ONG a également tenu à rendre hommage aux enseignants encadrant ces enfants. Des présents leur ont été offerts en signe de reconnaissance pour leur engagement quotidien. « Ces enseignants se donnent sans relâche pour le bien-être et l’épanouissement des enfants. Il était important pour nous de les honorer », a souligné la responsable de l’ONG.
En dehors de cette action ponctuelle, l’ONG Shigata mène régulièrement des activités éducatives et artistiques (danse, peinture, sculpture) avec ces enfants. Selon Dr Kouassi Grace-Emmanuella, ces ateliers contribuent au développement cognitif, à la socialisation et à l’éveil des pensionnaires, tout en leur offrant des perspectives d’avenir. « Les résultats sont encourageants. Les enfants sont aujourd’hui plus concentrés, plus sociables et certains développent progressivement le langage », a-t-elle affirmé.
Les parents bénéficiaires ont salué les actions de l’organisation. Maman Sina, mère d’un enfant en situation de handicap, a témoigné des progrès observés chez son fils : « Avant, il n’exécutait pas les consignes. Aujourd’hui, il comprend et réagit. Je demande aux parents qui cachent encore leurs enfants de les emmener dans les centres spécialisés et les écoles de rééducation. C’est là que tout commence », a-t-elle conseillé.
(AIP)
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