Côte d’Ivoire-AIP / La JICA encourage les acteurs de la filière riz à pérenniser les acquis du projet PRORIL 2
Par DANIELLE TIEMELE / 19 décembre 2025 à 16:38 / il y a 3 heures / Temps de lecture : 2 minAbidjan, 19 déc 2025 (AIP) – La cheffe de programme agriculture de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Mme Maho Nakagawa, a encouragé, vendredi 19 décembre 2025, les acteurs de la filière riz à pérenniser les acquis du projet de promotion du riz local (PRORIL), phase 2, lors de l’atelier de partage des résultats du projet à Abidjan-Cocody.
Selon Mme Nakagawa, les acquis du PRORIL 2 sont précieux. Au terme de ce projet, qui a débuté en janvier 2021, il est essentiel que tous les acteurs poursuivent leurs efforts pour le développement de la filière.
« Sur la base des acquis et des leçons du PRORIL 2, nous vous encourageons à renforcer la chaîne de valeur du riz, à accroître les volumes de production et de vente, et à contribuer à l’autosuffisance alimentaire nationale », a-t-elle recommandé.
Le projet PRORIL a été conçu selon une approche axée sur la chaîne d’approvisionnement, permettant d’impliquer tous les acteurs de la chaîne, notamment les producteurs de semences, les producteurs de riz paddy, les transformateurs, les distributeurs et les prestataires de services de mécanisation. D’ici à 2025, le projet vise huit chaînes d’approvisionnement en riz, soit plus de 2 000 acteurs au total.
La cheffe de programme agriculture a assuré que la JICA souhaite continuer à coopérer avec le gouvernement de Côte d’Ivoire et les différents acteurs afin de consolider la filière rizicole nationale.
Pour le directeur de la transformation et de la mise en marché à la direction générale de la promotion du riz (DGPR), Amadou Touré, le gouvernement nourrit de grandes attentes quant au développement de la filière, à partir des acquis du PRORIL 2, ainsi que des programmes et projets futurs.
Le gouvernement ivoirien et la JICA ont mis en œuvre, de 2014 à 2020, le PRORIL dans les régions du Bélier et du Gbêkê, ainsi que dans les districts autonomes de Yamoussoukro et d’Abidjan.
Ce projet, qui avait pour objectif principal d’augmenter les volumes de riz local distribués dans les grands centres urbains, a permis d’obtenir, en six années d’exécution, des résultats satisfaisants, notamment la contractualisation entre les acteurs de la chaîne de valeur, la participation des institutions financières au secteur rizicole et la mise en place de marques de riz local.
(AIP)
tad/zaar