Abidjan, 07 oct 2025 (AIP)– Le Professeur Koua Médard, directeur coordonnateur du Programme national de la santé mentale, a dévoilé les trois temps forts qui marqueront la célébration de la 33e Journée mondiale de la santé mentale prévue le mercredi 08 octobre 2025 à l’Institut national de santé publique (INSP), à Adjamé.
Intervenant en prélude à cet événement, Pr Koua a souligné que cette édition, placée sous le thème “Construisons un système de santé mentale et soutien psychosocial intégré pour des communautés apaisées et résilientes”, s’articulera autour de l’écoute des jeunes.
Cette édition mobilisera des jeunes blogueurs, influenceurs et la génération “Suspect 95” pour recueillir leur perception de la santé mentale, leurs attentes vis-à-vis du système de santé et leurs propositions d’amélioration, a-t-il détaillé.
Le deuxième temps fort sera consacré à l’écoute des personnes directement concernées et des ONG intervenant dans le domaine. “C’est une grosse problématique pour toutes les villes et villages de Côte d’Ivoire”, a reconnu le directeur coordonnateur, évoquant la nécessité de “dégager des orientations durables” pour appuyer les hôpitaux psychiatriques.
Le troisième moment consistera en la présentation des résolutions et projections. “Nous avons été à l’écoute des jeunes, des familles, des associations, voilà ce que le ministère de la Santé, avec les autres ministères partenaires, a réfléchi”, a expliqué Pr Koua, précisant que cette restitution permettra d’obtenir le retour des 300 à 400 participants attendus.
Le professeur Koua a par ailleurs souligné le contexte particulier de cette célébration, intervenant en période électorale, où “les populations ont besoin de renforcer leur bien-être et leur capacité de résilience psychologique”.
L’événement s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’intégration de la santé mentale dans les soins de santé primaire et la Couverture maladie universelle (CMU).
Selon l’OMS, près d’un milliard de personnes vivent avec un trouble mental dans le monde. En Côte d’Ivoire, les prévalences atteignent 25% dans la région de Gbêkê (Centre) et 41% dans le Grand Abidjan (Sud).
(AIP)
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