Grand-Bassam, 16 oct 2025 (AIP)- L’association “Mi Yébiè” a profité de la journée consacrée à la femme dans le cadre des festivités de l’Abissa (festival culturel du peuple N’Zima) pour faire des dons en nature à une trentaine de veuves à Grand-Bassam et partager des repas avec ses dernières,
La secrétaire générale de l’association “Mi Yébiè”, Kié Marie-Dominique, a expliqué que l’association, qui prône le retour aux sources, a saisi l’occasion de la fête de l’Abissa qui est le creuset de la culture N’Zima, pour “honorer certaines femmes”.
“Notre coup de cœur s’est porté vers les veuves qui ont besoin de notre appui, de notre soutien”, a affirmé Mme Klé pour mettre en relief les difficultés vécues dans la société par les femmes en général et les veuves; en particulier.
L’Abissa étant une fête de réjouissances, a-t-elle poursuivi, il était donc important en cette journée de mercredi dédiée à la femme de “partager leurs situations et de leur offrir des présents et des repas”.
La porte-parole des bénéficiaires, Abélé Odile, a tenu à remercier au nom de toutes les veuves bénéficiaires, l’association “Mi Yébiè” pour ses actions caritatives en faveur de la population en général et les femmes en particulier.
Créée le 23 juillet 2016, l’association “Mi Yébiè” est une association de femmes de Grand-Bassam, à majorité N’Zima. Elle prône le retour aux sources tout en s’imprégnant de la culture. C’est donc une immersion des membres de cette association qui ne résident pas dans la ville dans les us et coutumes de ce peuple.
Depuis son avènement, l’association, qui compte une centaine de membres, a mené plusieurs actions caritatives dans la ville de Grand-Bassam dont des distributions de kits scolaires, des dons à l’orphelinat, à la prison civile et la célébration de la fête des mères le 28 juin.
L’Abissa est une fête traditionnelle du peuple N’Zima en Côte d’Ivoire, célébrant le nouvel an, la paix la purification et la cohésion sociale. Elle se déroule dans la ville de Grand-Bassam et dans d’autres villages N’Zima entre octobre et novembre et est marquée par des danses, des rituels, une célébration de la culture et une forme de critique sociale respectueuse.
L’édition 2025, initialement prévue du 5 au 18 novembre, a été ramenée du 12 au 19 octobre, rappelle-t-on.
(AIP)
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