Jean-Louis Billon : Un contrat de confiance pour changer d’ère.
Ivoiriens, Ivoiriennes,
Mes chers compatriotes,
L’heure des grands choix est devant nous. Je n’entends pas les murmures de la résignation qui disent que rien ne peut vraiment changer. Au contraire, je perçois partout une immense attente : celle d’un changement profond, d’un nouveau départ. Aujourd’hui, les Ivoiriens ne demandent plus des promesses, ils exigent un plan clair.
Ils veulent savoir comment nous allons sortir de l’endettement excessif qui hypothèque l’avenir de la jeunesse, comment nous allons transformer notre croissance en emplois décents, et comment nous allons bâtir un État qui sert le citoyen avec justice et efficacité. C’est à ces questions que ma candidature répond. Elle n’est pas faite d’un catalogue de vœux pieux, mais un contrat de confiance que je vous propose.
La souveraineté économique est au cœur de ce contrat. Maîtriser notre destin économique, c’est refuser que la main qui donne soit aussi celle qui commande. Mon engagement est de reprendre le contrôle de notre destin économique. Pour cela, nous allons auditer la dette publique et rationaliser les dépenses de l’État. Surtout, nous mobiliserons nos propres ressources. Comment ? Par une réforme fiscale juste qui élargira l’assiette sans accabler les plus modestes, avec un objectif clair : faire passer nos recettes de 12,9% à 17% du PIB d’ici 2030. Nous créerons un Fonds Souverain pour investir les revenus de nos matières premières dans les infrastructures de transformation et l’énergie verte. Et nous ferons appel à la force de notre diaspora, en créant un Fonds dédié à l’industrialisation et un “Livret d’Épargne Patriotisme Économique”. L’argent des Ivoiriens doit construire la Côte d’Ivoire de demain.
Ce contrat, c’est aussi la promesse d’une gouvernance enfin exemplaire. Je m’engage à former un gouvernement resserré, composé d’au moins 30% de femmes. Dans l’administration, les nominations se feront sur la base de la compétence, via des appels à candidature transparents. Fini le règne du copinage. Les meilleurs seront recrutés, les meilleurs seront promus. Nous mettrons en place un “Indice National de l’Efficacité Publique” pour que chaque citoyen puisse évaluer la performance de son administration. Cet État moderne et transparent aura les moyens de ses ambitions, notamment pour notre capital humain, qui reste notre plus grand défi.
Mon projet n’a qu’un seul but : améliorer concrètement votre quotidien. Investir dans le capital humain, c’est garantir l’anglais dès le primaire pour nos enfants. C’est lancer un grand plan national de stages rémunérés pour que nos jeunes diplômés ne connaissent plus le désespoir du premier emploi. C’est construire des logements pour les enseignants en milieu rural afin de garantir une éducation de qualité partout. C’est aussi adopter une loi pour imposer la tolérance zéro face aux violences faites aux femmes.
Enfin, ce contrat de confiance, c’est l’engagement d’un développement qui n’oublie personne. Nous accélérerons le transfert effectif de l’administration à Yamoussoukro pour décongestionner Abidjan et rééquilibrer le pays. Nous donnerons une réelle autonomie aux collectivités pour qu’elles puissent répondre à vos besoins, en matière de cadre de vie, de mobilité et de lutte contre les inondations avec la création de “brigades vertes communales”.
Mes chers compatriotes, le changement que je vous propose n’est pas un saut dans l’inconnu.
C’est un chemin tracé, un projet détaillé et une méthode rigoureuse.
C’est la promesse de passer de la croissance des chiffres à la prospérité dans vos vies.
Osons ensemble ce changement pour bâtir une nouvelle ère de confiance et de progrès pour tous.