Bonoua, 06 déc (AIP)- Cinq organisations de la société civile à savoir WILDAF (Women in Law & Development in Africa), l’ONG Génération femme du 3e millénaire (GFM3), le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI), le Réseau ivoirien pour la défense des Droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF) et Leadafricaines, ont organisé un atelier de sensibilisation sur les violences basées sur le genre ( VBG) destiné aux personnels d’une entreprise agro-industrielle sise à Bonoua.
Organisée le lundi 4 décembre 2023, cette activité s’inscrit dans le cadre des “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles” qui courent du 25 novembre au 10 décembre.
Il s’est agi pour la chargée de programme au CEFCI, Olga Monique Agnero, de faire comprendre les conséquences des VBG sur les individus et les entreprises. Aussi, a-t-elle défini, identifié et décrit leurs impacts puis mis en exergue l’intérêt à les combattre.
Selon, Mme Agnero, parler des VBG, c’est parler de l’humain, de ce qui différencie les hommes et les femmes dans leurs relations sociales en termes d’opportunités, de choix selon un contexte donné.
Depuis 2019, des lois et stratégies nouvelles plus affinées ont été mises en place pour lutter contre les VBG et les réguler. L’on parle aussi d’actes nuisibles infligés à une personne contre son consentement et basés sur des différences entre hommes et femmes, garçons et filles. Les VBG concernent les viols, la maltraitance psychologique et morale.
Les personnels formés ont été exhortés à œuvrer autour d’eux et dans leur entreprise à la prévention des VBG.
(AIP)
as/tad/cmas

