Guibéroua, 12 juin 2025 (AIP) – À l’instar de leurs camarades à travers tout le pays, les candidats au baccalauréat à Guibéroua ont entamé le mardi 10 juin 2025, les épreuves orales de Français ainsi que des langues vivantes 1 et 2.
Deux établissements de la ville, le lycée municipal et le collège privé Grébalo, ont été retenus comme centres d’examen.
Si les vice-présidents de jury, Konaté Méfaga et Kouakou Bah Fernand, ont assuré du bon déroulement des épreuves orales, une attention particulière a été portée aux secrétariats des centres, souvent méconnus du grand public, mais essentiels à la réussite logistique de ces examens à grand tirage.
« Le secrétariat, c’est la véritable tour de contrôle d’un centre d’examen. C’est lui qui se tape le plus gros boulot pendant toute la période », affirme Kouamé Désiré Kouamé, chef du secrétariat du lycée municipal.
Présents dès les premières heures du jour et derniers à quitter les lieux, les membres des secrétariats assurent la coordination administrative des épreuves, la gestion des convocations, des feuilles d’émargement, la réception des copies et bien d’autres tâches techniques. Une charge conséquente, assumée souvent dans l’ombre.
« Pendant un mois, nous sommes les premiers à arriver et les derniers à repartir, sans relâche », témoigne-t-il.
Mais ces efforts ne sont pas toujours accompagnés des moyens nécessaires. Le chef du secrétariat du centre du collège Grébalo, tout aussi impliqué, déplore le manque de soutien matériel. « Nous ne bénéficions d’aucune dotation, même pas pour offrir un petit café à l’équipe. C’est regrettable au vu de l’importance stratégique de notre travail. »
Face à cette réalité, les responsables de secrétariat souhaitent une meilleure prise en compte de leurs besoins par les autorités éducatives.
« Nous pensons que la direction des examens et concours (DECO) devrait accompagner davantage les secrétariats, du lancement des épreuves jusqu’à la proclamation des résultats. Cela permettrait non seulement d’améliorer les conditions de travail, mais aussi de prévenir toute forme de tentation dans la gestion des examens », a-t-il suggéré.
Alors que les épreuves se poursuivent, les secrétariats continuent de jouer un rôle central, avec rigueur et discrétion, pour garantir la régularité et la transparence du processus.
(AIP)
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