Abidjan, 11 jan 2024 (AIP) – Différentes parties prenantes étatiques et non étatiques ont participé, jeudi 11 janvier 2024 à Abidjan, à la première réunion de coordination nationale de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), en vue de dresser le bilan des activités de l’année écoulée et dresser les perspectives pour cette année.
Cette activité, initiée par le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (PNLVBG) dirigée par Mme Besi-Assiri Josiane, en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE), s’est déroulée à l’hôtel La rose blanche, à Cocody.
“Cet atelier bilan nous permettra de mesurer l’effort accompli durant l’année écoulée, les défis à relever et de prendre la pleine mesure des responsabilités qui sont les nôtres en cette année 2024, pour lutter efficacement contre les VBG”, a situé le directeur de cabinet du MFFE, Moussa Diarassouba.
Il a rassuré que le Gouvernement reste engagé sur l’objectif de tolérance “zéro VBG”, notant que la coordination reste un des moyens importants d’assurer sa redevabilité. C’est pourquoi, il a exprimé sa gratitude à tous les partenaires de l’Etat, notamment le Système des Nations Unies (SNU), les ONG nationales et étrangères, les médias et toutes les autres structures impliquées dans la lutte.
Au nom du SNU en général et de UNFPA en particulier, Mme Kouyé Pauline a affirmé la nécessité de poursuivre la lutte contre les VBG qui constituent une violation des droits humains et surtout des droits de la femme. Ce fléau qu’elle qualifie de “pandémie” est malheureusement récurrent en Côte d’Ivoire, a-t-elle souligné, saluant l’engagement de la ministre Nassénéba Touré de faire de la lutte, son cheval de bataille.
Selon les données provisoires de 2023, les services ont eu à apporter une assistance à 7059 cas de VBG tous types confondus, a relevé le directeur de cabinet du MFFE.
(AIP)
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