Abidjan, 1er sep 2025 – L’Organisation nationale antidopage de Côte d’Ivoire (ONAD-CI), en collaboration avec la Fédération ivoirienne d’athlétisme (FIA), ont organisé le samedi 30 août 2025, une session de sensibilisation à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) sis à Abidjan Marcory.
Cette formation, qui a réuni plus de 75 participants, visait à renforcer les capacités des étudiants, entraîneurs, agents de contrôle antidopage (ACD) et escortes sur les enjeux du dopage dans le sport.

« La lutte contre le dopage n’a pas de répit. Il ne suffit pas de contrôler, il faut prévenir. Cette formation s’inscrit dans notre programme annuel de sensibilisation à travers tout le pays », a rappelé la nouvelle présidente de l’ONAD-CI, Professeur Aïssata Diakité, sur l’importance de l’éducation dans la lutte antidopage.
Les participants ont été formés sur les règles antidopage, la présentation des substances interdites, les conséquences sanitaires, la démonstrations pratiques de procédures de contrôle, etc.
« Le dopage, c’est une tricherie, mais c’est aussi un danger pour la santé. Aujourd’hui, un athlète peut être sanctionné sans avoir été testé positif, simplement pour avoir manqué trois fois à ses obligations de localisation », a renchéri l’agent de contrôle international pour l’Agence mondiale antidopage (AMA), Emile N’goran, également expert à International testing agency (ITA).
Il a précisé qu’au-delà des sanctions sportives, le dopage expose les athlètes à des risques sanitaires graves, tels que la mort subite, les accidents vasculaires cérébraux ou encore l’infertilité à long terme.
Le sujet des compléments alimentaires a également été abordé. « Beaucoup d’athlètes ignorent que certains compléments contiennent des substances interdites. Nous devons leur apprendre à faire des choix responsables », a insisté M. N’goran.
Le directeur technique de la FIA, Poda Sié, a salué cette initiative. « Nous devons non seulement former nos athlètes sur le terrain, mais aussi les préparer aux réalités du haut niveau. Le jour où ils seront testés, ils ne doivent ni paniquer ni ignorer la procédure », a-t-il soutenu.
Pour Mohamed Camara, étudiant à l’INJS, la formation a été une révélation. « Je ne savais pas que la transfusion sanguine était interdite dans une certaine mesure pour les athlètes, ni que trois absences aux tests pouvaient mener à une suspension. J’ai beaucoup appris. »
(AIP)
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