Abengourou, 28 sept. 2025 (AIP) – Le préfet d’Abengourou a assuré jeudi 25 septembre 2025 que les indicateurs de paix dans la région de l’Indénié-Djuablin à l’approche de la présidentielle sont globalement rassurants, malgré quelques défis persistants.
Il s’exprimait à l’occasion de l’enregistrement de l’émission « Au nom de la paix » de Radio Côte d’Ivoire, tenue dans la salle de conférence de la préfecture d’Abengourou. Cette émission marque la dernière étape d’une caravane nationale qui a parcouru 25 localités pour promouvoir la paix et la cohésion sociale.
Selon l’autorité préfectorale, les conflits fonciers, souvent sources de tensions communautaires, sont mineurs et généralement bien traités par la cour royale et les chefs de village. En cas de nécessité, ils sont transmis aux sous-préfectures, où des solutions sont trouvées dans la majorité des cas.
En matière de sécurité, la situation est jugée globalement stable, bien que quelques vols mineurs dans les quartiers soient encore enregistrés. Le préfet s’est également félicité de l’absence de conflits communautaires majeurs dans toute la région.
« Dans tout le département et dans toute la région il n’y a pas de conflit de communauté qui nous soit remonté ou qui est une ampleur aussi alarmante, et même quand c’est le cas, nous avons la cour royale à Abengourou et à Agnibilékrou qui s’en charge très bien », a-t-il précisé.
Il a cependant, souligné la recrudescence des accidents de la circulation, principalement causés par les motos et les tricycles. « Nous enregistrons en moyenne trois à quatre accidents par semaine à Abengourou, et environ un par jour à l’échelle régionale. Ces accidents, souvent mortels, constituent une menace réelle pour la paix sociale », a-t-il averti.
Le facteur politique, à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, reste selon lui l’indicateur le plus sensible. « Mais sur cette question aujourd’hui tous les acteurs y travaillent » a fait savoir le préfet d’Abengourou
Le préfet a salué l’implication notamment des femmes, des jeunes, des forces de sécurité et la cour royale, dans la préservation de la paix. Il a également affirmé que l’État jouera pleinement sa partition pour que les acteurs politiques respectent leur rôle et contribuent à un climat électoral apaisé.
(AIP)
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