Abidjan, 25 octobre 2025 (AIP) – Le magistrat et écrivain Son Aly, auteur de l’ouvrage « Et si Dieu, après s’être repenti, s’était racheté à travers Jésus-Christ », a appelé à l’intégrité et à la justice comme fondements d’une paix durable dans le monde, lors d’un déjeuner littéraire organisé à Abidjan.
« Dans ce livre, j’interpelle chacun, quelle que soit sa religion, à comprendre que c’est sur cette terre que nous pouvons encore nous rattraper. Les principes que Dieu veut que nous suivions sont l’intégrité dans nos vies quotidiennes et la justice dans nos relations avec les autres. Si nous mettions ces valeurs en pratique, le monde connaîtrait la paix », a déclaré M. Son Aly, vendredi 24 octobre 2025, lors de la dédicace à Abidjan.
L’auteur précise que son ouvrage ne reflète pas une opinion personnelle, mais des conclusions issues de sa lecture et de son interprétation de la Bible. Il cite notamment l’exemple de Noé, décrit dans la Genèse (chapitre 6, verset 9) comme un homme « juste et intègre dans son temps ».
Selon lui, « le plus important dans la vie, c’est ce qui vient après la mort ». « Ce n’est pas la manière dont on naît qui compte, mais la manière dont on meurt », a-t-il ajouté. Pour Son Aly, l’éternité se prépare sur terre, à travers les actes que chacun pose.
Le magistrat a rappelé la parole du Christ dans l’Évangile selon Marc (8:36) : « A quoi sert à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ? » Il souligne que le péché constitue la principale barrière entre l’homme et Dieu, citant l’épisode d’Adam chassé du jardin d’Éden.

Évoquant la venue de Jésus-Christ, l’auteur indique que « Dieu avait, dès la création, un objectif : que l’homme vive éternellement sur terre ». Il estime que ce dessein divin n’a pas changé, mais a été repositionné avec la venue du Christ, qui déclare dans Jean (11:25-27) : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. »
Pour Son Aly, ce passage évoque deux types de mort : la mort physique, séparation du corps et de l’esprit, et la mort spirituelle. Citant Luc (16:22), il rappelle que « le sein d’Abraham » représente la demeure des justes en attendant la résurrection du Christ.
« Il faut courir vers ce qui nous conduit à la vie éternelle », a-t-il exhorté. Affirmant croire en l’existence d’un Dieu, mais non aux religions instituées, il estime que les principes fondamentaux du bien et de la justice sont universels.
« Le musulman comme le chrétien croient en Dieu, même si leurs chemins diffèrent. Mais on retrouve dans toutes les religions la même exigence : aimer son prochain, ne pas faire le mal, ne pas opprimer. Ces principes, s’ils sont vécus, mènent à l’éternité », a-t-il ajouté.
Ancien magistrat au Burkina Faso entre 2010 et 2020, Son Aly explique que ses réflexions bibliques sont inspirées de son expérience professionnelle et personnelle.
Son Aly, né en 1984 à Wolokonto, au Burkina Faso, est un juriste passionné par la justice. Il embrasse la carrière de magistrat, exerçant successivement les fonctions de substitut du procureur, juge d’instruction, puis juge.
Son ouvrage de 293 pages, publié par la maison BK Éditions, est structuré en plusieurs chapitres.
Le livre explore l’un des plus grands mystères de la foi : que Dieu a-t-Il réellement prévu pour l’humanité ? À travers un cheminement nourri des Écritures, l’auteur éclaire la chute de l’homme, la mission du Christ, sa mort et sa résurrection, ainsi que la promesse d’une vie éternelle sur une terre nouvelle, rappelle-t-on.
(AIP)
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