Bangolo, 07 nov 2025 (AIP) – Le coordonnateur de la cellule locale du Projet d’urgence de création d’emploi jeune et de développement des compétences (PEJEDEC) dans le Guémon, Alain Pacôme Dibabe, a exprimé, jeudi 6 novembre 2025, un satisfecit général quant au niveau d’exécution des activités menées dans le cadre de la deuxième cohorte du projet, à l’issue d’une mission de supervision conduite du 11 au 26 août dans douze localités de la région.
Cette mission d’évaluation avait pour finalité d’apprécier l’état d’avancement et la qualité d’exécution des activités sur le terrain, notamment celles liées aux Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (THIMO) et aux Associations de valorisation de l’entraide communautaire (AVEC), tout en assurant le suivi du partage des fonds issus de la première phase du projet.
M. Dibabe a salué la discipline, la rigueur et la constance des jeunes bénéficiaires dans la mise en œuvre des actions.
« Nous avons constaté une exécution satisfaisante de la deuxième cohorte, marquée par une implication exemplaire des participants. L’objectif d’autonomisation économique se concrétise peu à peu », a-t-il déclaré, avant de rendre hommage aux équipes locales pour « le travail consciencieux et la coordination efficace ».
Les bénéficiaires rencontrés ont, pour leur part, exprimé leur gratitude à l’endroit du gouvernement ivoirien et de la Banque mondiale, partenaire technique et financier du projet. Ils ont souligné que le PEJEDEC a redonné espoir et dignité à de nombreux jeunes à travers la formation professionnelle, l’apprentissage de métiers et la création d’activités génératrices de revenus.
Parmi eux, Konhou Christelle, bénéficiaire du dispositif THIMO-AVEC dans le village de Béoué-Zibiao, a témoigné de l’impact concret du projet sur son quotidien. Elle a affirmé avoir reçu 105 000 francs CFA lors du premier partage de fonds, qu’elle entend réinvestir dans le développement de son petit commerce.
« Cet accompagnement m’encourage à aller de l’avant et à renforcer mon activité. Je comprends désormais l’importance du PEJEDEC pour nous, les femmes rurales », a-t-elle confié, tout en appelant à la poursuite du programme dans l’ensemble des sous-préfectures du Guémon.
Toutefois, la mission de supervision a mis en lumière quelques défis persistants, notamment dans le domaine du suivi technique, de la formation continue et de la pérennisation des acquis au sein des structures associatives. Des recommandations ont été formulées en vue d’une meilleure coordination entre les cellules locales et les services administratifs afin d’optimiser la portée du projet.
Réaffirmant l’esprit de durabilité du PEJEDEC, M. Dibabe a insisté sur la nécessité d’aller au-delà de la simple création d’emplois temporaires.
« Il s’agit avant tout de doter les jeunes de compétences transférables, garantes de leur insertion socio-économique durable », a-t-il expliqué.
Financé par la Banque mondiale, le PEJEDEC vise à améliorer l’accès des jeunes de 18 à 35 ans à des opportunités professionnelles, à des formations qualifiantes et à l’auto-emploi, contribuant ainsi à la consolidation du capital humain et au développement économique régional.
(AIP)
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