Man, 14 déc 2025 (AIP) – Les autorités administratives, acteurs de la production rizicole et partenaires techniques et financiers ont évalué les résultats du Projet de production et de traitement de semences de riz en Côte d’Ivoire (PPT-SCR-CI) lors d’un atelier organisé les 10 et 11 décembre à Man, un programme lancé en 2015 pour moderniser la filière rizicole nationale.
Approuvé pour un investissement total de 15,7 milliards de francs CFA, dont 12,8 milliards financés par la Banque islamique de développement (BID) et 2,9 milliards par l’État, le projet a permis la création de sept centres modernes de production et de traitement de semences certifiées et de quatre laboratoires de contrôle de qualité. Sa mise en œuvre a été assurée par l’ADERIZ avec l’appui du CNRA, de l’ANADER et de multiplicateurs locaux.
Le préfet de la région du Tonkpi et du département de Man, Soro Fatogoma, a présidé l’atelier. Pendant deux jours, les participants ont analysé les résultats techniques et organisationnels, documenté les bonnes pratiques et formulé des recommandations pour assurer la durabilité du système semencier.
Le directeur général de la Promotion de la riziculture, représentant le ministre Adjoumani Kobenan, a souligné l’importance des semences, qui influencent à plus de 40 % la productivité, et le rôle du centre de conditionnement de Man, appelé à produire près de 21 000 tonnes de semences certifiées pour répondre aux besoins des producteurs sur les dix à quinze prochaines années.
Pour la BID, représentée par Cheick Oumar Ouattara, le projet illustre l’efficacité d’un partenariat concret dans le soutien au développement agricole et réaffirme l’engagement de l’institution à accompagner la structuration durable de la filière rizicole.
L’atelier a permis de capitaliser les expériences acquises, d’identifier les défis restants et de définir des mesures pour renforcer durablement le système semencier ivoirien.
(AIP)
ebd/haa

